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Gypsy Rose Blanchard condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de sa mère maltraitante , elle va être libérée ! [VIDÉO]

6 octobre 2023 à 11h31

Gypsy Rose Blanchard condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de sa mère maltraitante

Des barreaux à la liberté anticipée, le drame d'une enfance volée...

Gypsy Rose Blanchard, condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de sa mère maltraitante, Dee Dee Blanchard, suscite à nouveau l'attention du public alors qu'elle s'apprête à être libérée anticipativement le 28 décembre prochain, trois ans avant la fin de sa peine. Retour sur une affaire qui a choqué le monde entier et mis en lumière les sombres facettes du syndrome de Münchhausen par procuration.

L'affaire qui a secoué le monde

Le 14 juin 2015, le monde découvre l'horreur dans la maison des Blanchard. Dee Dee Blanchard est retrouvée sans vie, tandis que sa fille Gypsy Rose a mystérieusement disparu. Cependant, l'enquête révélera que Gypsy Rose était elle-même la cerveau derrière cet acte meurtrier. En 2016, elle est déclarée coupable du meurtre de sa mère et est condamnée à 10 ans de prison.

Un enfant victime du syndrome de münchhausen par procuration

L'affaire prend une tournure sombre en révélant que Gypsy Rose et son petit ami, Nicholas Godejohn, ont minutieusement planifié le meurtre de Dee Dee. Leur motivation ? Pouvoir vivre leur amour en toute liberté, une relation que la mère de Gypsy Rose avait strictement interdite. Cependant, ce n'était pas simplement une affaire d'amour interdit. La mère, Dee Dee, était atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration.

Ce syndrome psychiatrique complexe implique qu'un parent, en l'occurrence Dee Dee, invente ou exagère des maladies chez son enfant pour attirer l'attention et la sympathie des autres. Pendant des années, Gypsy Rose a été manipulée par cette supercherie, croyant qu'elle était gravement malade. Elle a été contrainte à se déplacer en fauteuil roulant, à se nourrir par sonde, et elle était privée d'une vie normale, sans possibilité de sortir ou d'avoir des amis.

Au fil des années, la relation toxique entre Gypsy Rose et sa mère a atteint un point de rupture, marqué par des disputes de plus en plus violentes. Malgré ses tentatives de fuir, Gypsy Rose se retrouvait de plus en plus sous le contrôle oppressant de sa mère. Ironiquement, depuis sa détention, Gypsy Rose a partagé lors d'une interview qu'elle se sentait "plus libre derrière les barreaux que lorsqu'elle vivait avec sa mère."

La libération anticipée

La nouvelle de la libération anticipée de Gypsy Rose le 28 décembre prochain soulève des questions sur la justice, la réhabilitation et le rôle du système carcéral dans de tels cas complexes. Les experts se demandent si ces trois années derrière les barreaux ont permis à Gypsy Rose de se reconstruire et si elle pourra un jour mener une vie normale après avoir été l'instrument d'un crime aussi tragique.

La fin de la peine de Gypsy Rose marque un nouveau chapitre dans cette saga, apportant avec elle des débats sur la nature complexe des relations familiales, la responsabilité pénale et les conséquences psychologiques de la maltraitance. La libération anticipée pose également des questions sur la réhabilitation des criminels ayant des antécédents de maltraitance et de manipulation.