Freeze Corleone lance des actions en justice pour diffamation

Le monde du rap est souvent au cœur de polémiques, mais cette fois, Freeze Corleone passe à l'action judiciaire. Accusé par Christian Estrosi et Éric Ciotti d'apologie du terrorisme, le rappeur répond par une plainte pour diffamation. Ces accusations font suite à une interprétation controversée d'une de ses phrases dans la chanson 'Haaland', en collaboration avec Luciano. Estrosi et Ciotti voient dans ses paroles une référence à l'attentat de Nice de 2016, bien que le rappeur n'ait pas explicitement mentionné l'événement.

Face à cette situation, l'avocat de Freeze Corleone a déjà pris des mesures pour contester l'interdiction d'un concert à Nantes. Parallèlement, le parquet de Nice a ouvert une enquête sur la base des déclarations d'Estrosi. Cependant, le manager du rappeur, Shone, a publié un communiqué dénonçant une polémique infondée et rappelle que des accusations similaires en 2020 avaient été classées sans suite.

Le communiqué souligne également que, contrairement aux dires de certains médias, le contrat de Freeze Corleone avec Universal Music n'a pas été rompu. L'album 'La Menace Fantôme' est toujours distribué par la maison de disques. Cette série d'événements a motivé l'entourage de l'artiste à déposer deux plaintes en diffamation contre les politiciens concernés.

En réaction à cette controverse, le titre 'Haaland' a été retiré des plateformes de streaming. Cette affaire souligne la tension qui existe entre le monde de la musique et la sphère politique, et met en lumière les enjeux de la liberté d'expression pour les artistes. Freeze Corleone semble déterminé à défendre sa réputation et à clarifier les malentendus autour de ses paroles.