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Snapchat, WhatsApp : comment les dealers s'organisent grâce aux réseaux sociaux ! (Photos)

2 août 2019 à 9h37

URBAN HIT

L'arrivée des réseaux sociaux a rendu la lutte contre la drogue, franchement compliquée.

L'explosion des réseaux sociaux a donné une toute nouvelle dimension à la façon dont les dealers arrivent à revendre leur drogue. Sur les réseaux sociaux, ces derniers se font effectivement plaisir avec des techniques marketing franchement réussies. Menus, horaires de livraisons, jeux-concours, offres promotionnelles, les dealeurs ne reculent devant rien et rivalisent d'ingéniosité afin de fidéliser leurs clients. Des applications qui rendent le travail des forces de l'ordre, un peu plus difficile.

Snapchat, WhatsApp, les dealers s'éclatent

Anonymes, ulra-rapides, cryptées, les applications fleurissent et les dealers profitent de cet avantage pour développer leur business. Les autorités elles, tentent de s'adapter, mais les photos éphémères, les comptes sécurisés ne rendent pas la tâche facile. Aujourd'hui conscients de cela, les revendeurs s'amusent même en faisant des montages improbables de leurs marchandises, ajoutant également les horaires de commande et de livraison. "C’est une véritable petite entreprise", confirme d'ailleurs à BFM Me Céline Tavenard, avocate ayant défendu un dealer qui s'est fait attraper du côté d'Angers.

Il faut dire que le business lui, était vraiment bien développé. "Comme dans une société classique, il y avait un secrétariat, un service de ressources humaines et de communication", ajoute l'avocate, qui assure que son client pouvait générer jusque 50.000 euros par mois de bénéfice. Les membres de ce trafic eux, fidélisaient leurs clients de manière tout à fait normale, avec des cartes de fidélité et autres goodies ou tshirts. Des livres de recettes ont même été spécialement créés pour l'occasion ! "L’offre de drogues amène les trafiquants à 'aller vers' les usagers plutôt que l’inverse dans un marché des drogues de plus en plus concurrentiel."

La police accuse un retard

Autre application utilisée, WhatsApp, dont la messagerie est totalement chiffrée. D'ailleurs, les dirigeants de l'appli rappellent qu'ils n'ont pas les moyens de voir les messages ni même de filtrer et écouter les appels, "parce que le chiffrement et le déchiffrement des messages envoyés sur WhatsApp se font entièrement sur l’appareil de l’utilisateur". Une technologie qui avance vite, beaucoup trop vite même pour les forces de l'ordre, qui appellent à plus de moyens.