Vers une pause dans le conflit de Gaza pour le mois du ramadan?

Le monde observe avec espoir les signes d'une possible trêve entre Israël et le Hamas à l'approche du ramadan, qui débute le 10 mars. Des discussions ont eu lieu au Caire, avec l'aide de médiateurs égyptiens et américains, pour tenter de mettre fin aux hostilités.

Malgré l'optimisme affiché par le président américain Joe Biden, deux points majeurs bloquent encore les négociations. Premièrement, le retour des Palestiniens déplacés dans le nord de la bande de Gaza pose problème. Des centaines de milliers de Palestiniens ont dû fuir vers le sud après les opérations militaires israéliennes. Le Hamas souhaite leur retour dans le nord dès la première phase de la trêve, qui devrait durer entre 40 et 45 jours, tandis qu'Israël ne veut autoriser que les femmes et les hommes de plus de 50 ans à rentrer, pour éviter le retour des combattants du Hamas.

Le deuxième point de discorde concerne les activités militaires israéliennes. Une fois la troisième période de calme atteinte, soit après environ trois mois, le Hamas exige leur cessation. Israël, de son côté, reste prudent et cherche à éviter toute reprise des hostilités.

La situation humanitaire à Gaza reste critique, avec une population qui lutte quotidiennement pour se nourrir alors que la menace de famine plane sur l'enclave. Les pourparlers en cours sont donc cruciaux pour la région, et le monde attend de voir si un accord pourra être trouvé pour permettre à la population de Gaza de vivre un mois de ramadan en paix.