Black-out en Espagne et au Portugal : la cyberattaque est-elle la cause ?

Société

Modifié : 10h53

Une vaste coupure d'électricité a plongé la péninsule ibérique dans le noir. Les autorités enquêtent sur une possible cyberattaque.

L'Espagne et le Portugal ont été frappés par une coupure d'électricité massive ce lundi, laissant des millions de foyers sans courant. Face à cet événement sans précédent, les gouvernements des deux pays ont lancé une enquête pour en déterminer la cause, avec une attention particulière portée à l'hypothèse d'une cyberattaque.


Les premières investigations ont été menées par le Centre national de renseignement espagnol, spécialisé dans l'espionnage et le contre-espionnage, qui n'écarte pas la possibilité d'une attaque informatique. Cette piste est prise au sérieux, d'autant plus que la coupure est survenue brusquement et a affecté une zone géographique étendue.


Des réunions de crise ont été organisées tout au long de la journée, impliquant plusieurs équipes techniques et de sécurité. Red Eléctrica, l'entreprise publique en charge de la gestion du réseau électrique espagnol, a qualifié l'incident d'« absolument exceptionnel ».


Les conséquences de cette panne ont été largement ressenties : transports paralysés, commerces fermés, et une population cherchant désespérément des informations. Des millions de personnes ont été directement impactées, illustrant la vulnérabilité des infrastructures face à des risques de cyberattaques.


La restauration du courant est une priorité absolue, mais la résolution de l'énigme quant à l'origine de cette coupure l'est tout autant. Les résultats de l'enquête sont attendus avec impatience, car ils pourraient révéler des failles critiques dans la sécurité des systèmes d'information des réseaux électriques.


Alors que l'ombre d'une cyberattaque plane, les citoyens espagnols et portugais attendent des réponses claires et des mesures pour prévenir de telles situations à l'avenir. Cet événement soulève des questions sur la sécurité des infrastructures critiques et la nécessité d'une protection renforcée contre les risques cybernétiques.