Héritage de Werenoi : Tensions et report de procès pour son ex-producteur
Modifié : 12h07
Le monde du rap français est secoué par un drame judiciaire : l'affaire de l'héritage du rappeur Werenoi entraîne un report de procès pour son ancien producteur, impliqué dans une affaire de violences.
L'étoile montante du rap français, Werenoi, nous a quittés brusquement le 17 mai, laissant derrière lui des tubes inoubliables et une controverse autour de son patrimoine. La disparition du jeune prodige a ouvert la porte à une bataille judiciaire qui ne cesse de s'intensifier. Babs, de son vrai nom Babiry Sacko, l'ancien producteur du rappeur, devait comparaître pour des accusations de 'violences en réunion' et 'cyberharcèlement'. Cependant, l'absence du prévenu et de son avocat a conduit au report de l'audience au 15 janvier prochain.
Les faits reprochés à Babs ont eu lieu peu après la mort de Werenoi, visant une amie de longue date du rappeur, Fatima, qui aurait été prise dans un piège et battue par plusieurs hommes. Selon l'avocate de la victime, les preuves sont accablantes, y compris un certificat médical attestant de la violence de l'agression. En réponse, le producteur nie sa présence lors de l'incident et accuse Fatima de détenir une somme considérable à Dubaï appartenant à Werenoi et destinée à ses enfants.
La tension monte alors que des accusations circulent sur les réseaux sociaux, où Babs diffuse des messages incriminant Fatima de vol. La famille du défunt rappeur intervient, affirmant que les fonds étaient déjà investis dans l'immobilier par Werenoi lui-même. La mère de l'artiste exprime son écœurement face à la rapidité avec laquelle les conflits financiers ont éclipsé le deuil de son fils.
La relation entre Fatima et Werenoi remonte à leur adolescence, renforcée par leur collaboration en 2021, lui en pleine ascension musicale, elle dans l'événementiel à Dubaï. Malgré son succès fulgurant, Werenoi restait discret sur sa vie privée, une réserve qui contraste avec les tensions actuelles dans son entourage. L'audience à venir devra faire la lumière sur les responsabilités dans cette affaire de violences, tout en laissant en suspens la question du million d'euros en jeu.