Cambriolage du Louvre : l’ADN mène à deux suspects arrêtés
Modifié : 9h33
L'enquête sur le braquage éclatant du Louvre progresse avec l'arrestation de deux individus, grâce à une analyse ADN minutieuse.
Paris s'est réveillée avec une nouvelle digne d'un polar ce samedi 25 octobre : deux hommes soupçonnés d'être les auteurs du cambriolage retentissant du Louvre ont été capturés. Une avancée majeure pour les enquêteurs qui ont mis la main sur les suspects grâce à une preuve incontestable : l'ADN.
La scène du crime, minutieusement passée au peigne fin par les experts de la police scientifique, a révélé des indices cruciaux. Parmi plus de cent cinquante prélèvements effectués, c'est finalement l'ADN, cet allié silencieux de la justice, qui a parlé. La récolte de ces indices biologiques a été possible malgré leur faible quantité, mettant en lumière l'expertise des forces de l'ordre dans l'utilisation de technologies de pointe.
Les objets laissés sur place par les cambrioleurs, tels qu'un casque ou un talkie-walkie, ont été des vecteurs d'informations précieuses. C'est après une analyse approfondie en laboratoire que le profil génétique d'un des suspects a été dévoilé, menant à l'arrestation de deux trentenaires issus d'Aubervilliers. Bien que leur rôle exact dans le vol reste à préciser, ils sont considérés comme les principaux acteurs de cette affaire qui a ébranlé le monde de l'art.
Le recours à l'ADN dans les enquêtes criminelles n'est plus une nouveauté, mais une pratique courante qui continue de prouver son efficacité. Malgré cette percée, le mystère demeure quant à l'emplacement des bijoux dérobés, toujours introuvables à ce jour. La traque continue donc pour les enquêteurs, déterminés à clore ce chapitre avec la restitution des précieuses œuvres volées.