Refus de l'allégement de peine pour les frères Menendez malgré la pression de Netflix

GossipsSociété

Modifié : 18 mars 2025 à 11h34

L'histoire des frères Menendez, relancée par une série Netflix, ne connaîtra pas de tournant judiciaire : le procureur de Los Angeles maintient la condamnation.

La plateforme de streaming Netflix, connue pour divertir, joue parfois un rôle inattendu en relançant l'intérêt pour des affaires judiciaires anciennes. C'est le cas pour Lyle et Erik Menendez, dont l'histoire a été exposée dans la série 'Monstres'. Accusés d'avoir tué leurs parents en 1986, les deux frères ont été condamnés à la prison à vie, malgré la défense évoquant des abus sexuels subis de la part de leur père. Le juge de l'époque avait rejeté ces allégations, privilégiant la thèse que le meurtre avait été motivé par l'appât du gain de l'héritage familial.


La série 'Monstres' a suscité un vif intérêt, entraînant la réouverture du dossier trente ans après la condamnation. De nombreuses voix se sont élevées pour défendre les frères, en mettant en avant les sévices qu'ils auraient subis durant leur enfance. Une libération semblait même envisageable, selon le procureur de Los Angeles, en octobre 2024. Toutefois, la cousine des Menendez, Anamaria Baralt, a exprimé sa confiance en leur réhabilitation et son souhait que la société actuelle soit plus à l'écoute des victimes d'inceste.


Cependant, le procureur de Los Angeles n'a pas été convaincu. Il a clairement indiqué que sans une reconnaissance pleine et entière de leur crime par les frères Menendez, il n'y aurait pas d'allègement de peine. Le procureur a insisté sur le fait que les frères ont persisté à mentir sur leur crainte d'être tués par leurs parents, ce qui justifierait, selon eux, leur acte. Il a posé une condition stricte pour reconsidérer leur cas : les frères doivent admettre avoir menti sur les allégations d'abus.


En définitive, malgré l'émoi provoqué par la série Netflix et le soutien public, la justice reste intransigeante. Les frères Menendez doivent avouer leur mensonge pour espérer une révision de leur peine. La suite de cette affaire reste à suivre de près.