Sniffy : La France dit non à la poudre énergisante inspirée de la cocaïne

Société

Modifié : 25 juillet 2024 à 10h02

La ministre de la Santé a signé un arrêté interdisant la vente de Sniffy, une poudre à sniffer qui rappelle l'usage de substances illicites.

Vous avez peut-être entendu parler de Sniffy, ce produit qui fait débat depuis un moment. Vendu comme un boost énergétique, Sniffy se présente sous la forme d'une poudre blanche à inhaler, un peu comme la cocaïne, mais elle est légale... enfin, elle l'était. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a mis un terme à cette histoire en signant un arrêté d'interdiction.


La controverse autour de Sniffy n'est pas nouvelle. Depuis son apparition sur le marché il y a quelques mois, le produit a suscité des réactions partagées. Certains disent que c'est juste un coup de fouet pour tenir le coup pendant la journée. D'autres s'inquiètent de son impact, surtout chez les jeunes. C'est vrai, voir quelqu'un 'sniffer' une poudre blanche, ça peut donner de mauvaises idées.


Le gouvernement avait déjà exprimé son envie de bannir Sniffy en mai. Et maintenant, c'est officiel. L'arrêté sera publié et le produit ne pourra plus être vendu. Sniffy, c'était quoi au juste ? Une poudre vendue avec une petite pipette, à des goûts différents, qui promettait de vous booster pendant 20 à 30 minutes. Elle contenait des choses comme de la caféine et de la taurine, des ingrédients qu'on trouve dans les boissons énergisantes.


Le produit était vendu en ligne et chez certains buralistes à 14,90 euros l'unité. Mais ce qui a vraiment inquiété, c'est le message que ça envoyait. La ministre Vautrin a parlé d'une 'très mauvaise habitude' et d'un 'lien évident avec des produits illicites'. On comprend mieux pourquoi le gouvernement a voulu réagir vite.


La décision a été prise après avoir consulté la Commission européenne. Et même si Sniffy affirmait être en règle avec la loi, la ministre de la Santé n'a pas pris de risque. Pour elle, la santé publique passe avant tout.


Voilà, Sniffy, c'est fini. On espère que cette décision va protéger la santé des gens, surtout des jeunes qui auraient pu être tentés par cette 'mode' dangereuse. Après tout, il y a plein d'autres façons de rester éveillé et en forme, sans prendre de risques.