50 Cent poursuit le bijoutier TraxNYC pour usage illégal de son image
11 octobre 2024 à 17h33
Le rappeur 50 Cent attaque en justice TraxNYC, un bijoutier accusé d'exploiter indûment son nom et son image pour vendre des bijoux.
Le monde du hip-hop et de la bijouterie se croisent dans un conflit juridique impliquant le célèbre rappeur 50 Cent et la société TraxNYC. 50 Cent, de son vrai nom Curtis Jackson, a décidé de porter l'affaire devant la justice, reprochant au bijoutier TraxNYC d'utiliser sans autorisation son nom et son visage pour promouvoir et vendre des chaînes de bijoux qui imitent celles qu'il porte fréquemment.
TraxNYC, par le biais de publications sur TikTok, a notamment associé l'image de 50 Cent à des croix brillantes, laissant entendre une collaboration entre le rappeur et la marque, ce que 50 Cent réfute catégoriquement. Il affirme n'avoir jamais acheté ni endossé les produits de TraxNYC. La situation s'est envenimée lorsque TraxNYC a publié une photo de 50 Cent et Drake, accompagnée d'un texte suggérant que 50 Cent devrait devenir bijoutier, incitant à visiter le site de TraxNYC.
Face à cette utilisation jugée inappropriée de son image, 50 Cent a d'abord averti le bijoutier sur Instagram. Ignorant les mises en garde, TraxNYC a continué sur sa lancée, poussant le rappeur à demander réparation devant les tribunaux. La plainte déposée exige que TraxNYC cesse immédiatement d'utiliser l'image de 50 Cent et réclame au moins 5 millions de dollars de dommages et intérêts.
Un représentant de 50 Cent a déclaré que toute utilisation non autorisée de son nom et de son image à des fins commerciales était prise très au sérieux. Le rappeur espère que la justice mettra un terme aux agissements de TraxNYC et que cette affaire servira d'exemple pour dissuader d'autres entreprises de commettre des infractions similaires.
En réponse à la controverse, TraxNYC a adressé une demande à 50 Cent via Instagram, lui demandant d'abandonner le procès en signe de bonne foi, en invoquant le symbole de la croix comme représentation du pardon. Cependant, 50 Cent reste inébranlable, insistant sur le fait qu'il attend le paiement des dommages dès le début de la semaine suivante, marquant ainsi sa détermination à poursuivre cette bataille judiciaire.