Maes suspecté d'avoir commandité des assassinats

Le livre 'L'Empire : enquête au cœur du rap français' a lancé une bombe dans l'industrie musicale en mettant en lumière des liens présumés entre le rappeur Maes et des affaires criminelles. L'œuvre des journalistes Simon Piel, Paul Deutschmann et Joan Tilouine dévoile comment certains artistes du rap français pourraient être connectés au grand banditisme.

Maes, notamment connu pour son titre 'Les derniers salopards', se retrouve au centre des accusations. Le rappeur originaire de Sevran aurait été impliqué dans des règlements de comptes violents, allant jusqu'à orchestrer des assassinats depuis Dubaï pour se venger de menaces et d'attaques subies par lui et son entourage.

En 2020, des individus auraient tenté de le racketter, provoquant un incendie de véhicules lors du tournage d'un clip. Maes aurait riposté, ce qui aurait mené à une fusillade largement médiatisée. Suite à ces événements, il aurait quitté la France pour Dubaï avec sa famille. Malheureusement, cela n'a pas suffi à éviter la tragédie : son manager a été tué en France.

La situation a pris une tournure internationale lorsque Maes a été signalé par Interpol et a fui Dubaï pour le Maroc, où il a été arrêté. Il attendrait actuellement son extradition vers la France. Cette histoire souligne les zones d'ombre qui peuvent exister entre la musique et le milieu criminel, et pose des questions sur la réalité parfois trouble derrière l'image publique des artistes.

Le rappeur, toujours présumé innocent jusqu'à preuve du contraire, doit faire face à une épreuve judiciaire qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur sa carrière et sa vie personnelle. Le cas de Maes rappelle que derrière les paroles et les mélodies, la réalité du monde du rap peut être bien plus complexe et sombre que ce que l'on imagine.