L’affaire Mohamed Amra : le petit frère de Koba LaD mis en examen
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Modifié : 7h45
Le jeune frère de l'artiste Koba LaD serait lié à une affaire de cavale, suscitant une vague de réactions.
L’enquête autour de l’évasion spectaculaire de Mohamed Amra, alias « La Mouche », continue de s’étendre. Cette fois, c’est un proche du rappeur Koba LaD qui se retrouve dans la tourmente.
Son petit frère, MattKe (de son vrai nom Matt Kennan Loutarila), également rappeur, a été mis en examen. Âgé de 21 ans, il est accusé d’avoir joué un rôle secondaire mais crucial : transmettre de l’argent pour financer la cavale du détenu.
Un détail qui pourrait tout changer dans cette affaire tentaculaire, où les liens entre le rap et le crime organisé attirent de plus en plus l’attention des enquêteurs.
D’après Le Figaro, MattKe aurait rendu “un service comme un autre” en faisant passer des fonds. Mais ce geste apparemment anodin prend une toute autre dimension quand on sait que l’évasion de Mohamed Amra a coûté la vie à deux surveillants pénitentiaires.
Les enquêteurs pensent que cette aide financière pourrait être liée à la Black Manjak Family (BMF) — un nom qui revient souvent dans cette affaire. BMF, c’est à la fois le label musical de Koba LaD et le nom d’une organisation criminelle soupçonnée d’avoir organisé le commando.
Dans un de ses sons sortis en 2023, MattKe lançait déjà : « Gros, c’est la BMF, je suis pas ton BFF », un clin d’œil qui prend aujourd’hui une toute autre tournure.
MattKe n’est pas le seul à être inquiété. Son grand frère Koba LaD, déjà disque d’or, a lui aussi été mis en examen en mars pour association de malfaiteurs. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir, lui aussi, participé au financement de la cavale de « La Mouche » ou de ses complices.
Ces deux mises en examen montrent à quel point le dossier s’étend.
L’enquête, menée par l’OCLCO (Office Central de Lutte contre le Crime Organisé), relie désormais plusieurs départements, de l’Essonne — d’où sont originaires les frères — jusqu’aux Yvelines, où plusieurs interpellations ont eu lieu.
L’affaire Amra, déjà marquée par la violence et le mystère, prend donc une nouvelle tournure : celle d’une connexion entre le monde du rap et le grand banditisme, où la frontière entre image, loyauté et illégalité devient de plus en plus floue.
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