Attaque des prisons : 25 arrestations dans l'affaire DDPF
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Modifié : 11h21
Une opération d'envergure a été menée contre le groupuscule DDPF, accusé d'attaques contre des prisons françaises.
Les autorités françaises ont lancé une grande opération contre un groupe mystérieux appelé DDPF, qui signifie 'Défense des droits des prisonniers français'. Ce groupe est accusé d'avoir mené des attaques violentes contre des établissements pénitentiaires et des agents pénitentiaires. Plusieurs départements ont été touchés par cette vague d'arrestations, notamment en Île-de-France et dans le sud de la France.
Les enquêtes, menées par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et soutenues par le parquet national antiterroriste (PNAT), ont conduit à l'arrestation de 25 personnes. Ces individus sont soupçonnés d'avoir participé à des actions telles que des incendies, des tags, et même des tirs d'armes lourdes contre les prisons. Avec plus de 65 actes recensés, l'enquête se concentre pour l'instant sur une quinzaine d'entre eux.
Le ministre de la Justice a salué l'efficacité des forces de l'ordre et des magistrats dans cette affaire. La plupart des suspects sont jeunes, certains mineurs, et souvent liés à de petits délits, notamment en rapport avec les stupéfiants. Les opérations de perquisitions continuent dans l'espoir de trouver plus d'informations sur les commanditaires de ces attaques.
Les méthodes utilisées par le DDPF pour revendiquer leurs actions, notamment sur des réseaux sociaux, ont été imprudentes et ont laissé de nombreuses traces. Les enquêteurs pensent que les attaques pourraient être l'œuvre de la criminalité organisée, orchestrées par des détenus influents depuis l'intérieur des prisons.
Si cette piste se confirme, ce serait la première fois que la justice antiterroriste traiterait des faits liés à la criminalité organisée de cette manière. Les attaques semblent viser à intimider l'État face au durcissement annoncé des conditions carcérales et à la création de prisons sécurisées spéciales pour les narcotrafiquants.