COVID-19

Covid-19 : Enfin une bonne nouvelles pour les personnes vaccinées

5 août 2021 à 13h07

Vaccins AstraZeneca et Pfizer contre le variant Delta du COVID

Si tous les vaccinés savent qu’ils sont protégés et ont moins de chance de développer des formes graves de Coronavirus. Ils savent également qu’il est possible d’attraper le virus. Selon une étude récente, une personne vaccinée aurait trois fois moins de chances d’être contaminée que quelqu’un qui n’a reçu aucune dose de vaccin.

Comment la vaccination diminue-t-elle le risque d’infection ?

Alors que la situation sanitaire inquiète tout le monde, notamment à cause de l’évolution du variant Delta, le nombre de vaccinations continue d’augmenter. Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire qui sera demandé dans les restaurants, les bars, les trains etc…

Selon une étude réalisée par l’Imperial College et Ipsos MORI, la vaccination ne permettrait pas seulement d’éviter les formes graves de la maladie.

Menée sur 98 000 volontaires entre le 24 Juin et le 12 Juillet, cette étude aurait prouvé que les personnes ayant reçu les deux doses de vaccin auraient trois fois moins de chances d’être testées positives au Covid-19 que les personnes auxquelles aucun vaccin n’a été administrée.

Il existe évidemment toujours un risque d’infection car aucun vaccin n’est efficace, cependant il permettrait une meilleure protection de soi et d’autrui, car il permet également de moins transmettre le virus.

Des chiffres à prendre avec des pincettes

Il faut en effet fortement relativiser ces chiffres car plusieurs paramètres n’ont pas été pris en compte lors de cette étude. Pour le professeur Paul Elliott, responsable de l’étude, ils sont toutefois porteurs d’un message optimiste. « Ces résultats confirment nos données précédentes, qui montrent que deux doses de vaccin offrent une bonne protection contre l’infection ».

Cependant, ces propos sont à nuancer car deux paramètres ne sont pas pris en compte : premièrement, la levée des restrictions en Angleterre, ainsi que l’absence de distinction entre AstraZeneca, Pfizer et Moderna, dont les efficacités seront différentes.