Disneyland Paris sanctionné pour ses pass annuels illimité mais limité

Société

Disneyland Paris sanctionné pour ses pass annuels illimité mais limité

Modifié : 24 juin 2024 à 21h21

Disneyland Paris reçoit une amende de 400.000 euros pour avoir induit en erreur les détenteurs de pass annuels avec des restrictions d'accès.

Disneyland Paris, la destination rêvée pour beaucoup, vient de recevoir une sanction salée. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a infligé une amende de 400.000 euros à Eurodisney. Pourquoi cette amende ? Il semble que le parc ait joué un tour pas très féerique à ses visiteurs possédant un pass annuel.

Les détenteurs de ces pass, qui pensaient pouvoir visiter le parc tous les jours de l'année, ont découvert qu'il y avait des limites à leur accès 'illimité'. En effet, des quotas étaient mis en place, restreignant l'entrée des abonnés même pendant les jours théoriquement autorisés. Cette pratique a été jugée comme une communication trompeuse par la DGCCRF, violant ainsi les règles de protection des consommateurs.

Le mécontentement ne date pas d'hier. Fin 2022, un groupe d'abonnés mécontents s'était rassemblé devant le parc pour exprimer leur frustration. Des passes vendus entre 319 et 499 euros par an, promettant un accès de 300 à 365 jours, exigeaient en fait une réservation préalable pour chaque visite, ce qui n'était pas toujours réalisable pour les visiteurs. Suite à ces événements, Disneyland Paris a modifié sa politique de passes, supprimant les quotas quotidiens qui posaient problème.

Cette histoire de pass n'est pas le seul souci de Disneyland Paris avec la DGCCRF. Récemment, le parc a également dû payer 1,3 million d'euros pour des retards dans le paiement de ses fournisseurs. Les deux amendes cumulées montrent que même le monde de Disney doit respecter les règles du commerce et de la consommation.

Ce cas souligne l'importance pour les entreprises de communiquer de manière transparente avec leurs clients et de respecter leurs engagements. Pour les visiteurs de Disneyland Paris, cette décision de la DGCCRF est peut-être un premier pas vers des pratiques plus justes et des visites enchantées sans mauvaises surprises.