Biden se dit "prêt à coopérer" avec Trump pour une transition "pacifique et ordonnée"

Un vent de changement souffle sur les États-Unis avec le retour de Donald Trump à la présidence. Après une campagne électorale intense, l'homme d'affaires et politique a battu la candidate démocrate Kamala Harris, avec plus de 270 grands électeurs. Ce résultat marque un tournant majeur pour le pays et pose des questions sur l'avenir politique de Harris.

La réaction de Joe Biden, président sortant, a été d'appeler à une transition 'pacifique et ordonnée'. Biden a affirmé être prêt à travailler avec Trump pour assurer la stabilité et l'unité nationale. En parallèle, Emmanuel Macron, président français, souligne l'importance pour les Européens de défendre leurs intérêts sans trop dépendre des États-Unis.

À l'international, les réactions sont partagées. Le Kremlin a qualifié d''exagérées' les affirmations de Trump qui prétend pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine 'en une journée'. En revanche, des personnalités comme Alexandria Ocasio-Cortez expriment leurs inquiétudes quant à une période de fascisme et d'autoritarisme aux États-Unis.

Quant aux relations avec la Chine, l'ex-secrétaire au Trésor de Trump, Steven Mnuchin, a évoqué la nécessité de nouvelles négociations commerciales. Trump a annoncé pendant sa campagne des droits de douane élevés sur les produits chinois, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l'économie mondiale.

En Europe, les dirigeants s'interrogent sur l'impact de la réélection de Trump. Emmanuel Macron appelle à 'reprendre le contrôle' et à ne pas laisser les États-Unis dicter la politique de sécurité européenne. Il met en garde contre un monde divisé entre 'herbivores et carnivores', soulignant la nécessité pour l'Europe d'être 'omnivore' et prête à se défendre.

Enfin, l'avenir politique de Kamala Harris reste incertain. Après avoir reconnu sa défaite, elle s'est engagée à aider Trump dans la transition, tout en promettant de continuer à lutter pour la liberté et la justice. Son avenir, que ce soit dans une éventuelle course au poste de gouverneur de Californie ou au sein du Parti démocrate, est désormais l'objet de spéculation.