Faits divers

Enfermé pour avoir tué et manger il s'échappe et s'en prend à une autre victime

26 octobre 2022 à 12h09

canibal francais

Jérémy Rimbaud : un ancien militaire à tué puis mangé le cœur et la langue d'un agriculteur.

Jérémy Rimbaud ancien militaire avaient été interpellé le soir du 14 novembre 2013, après avoir tué puis mangé le cœur et la langue de Léopold Pédèbidau un agriculteur retraité de 90 ans, à Nouilhan (Hautes-Pyrénées). Dans la même soirée, il rencontre un autre agriculteur du nom de Jean Camy, l'homme de 42 ans se fait agresser avec un violent coup sur l’épaule de la même barre de fer qui a servi à tuer Léopold. Jean parvient malgré tout à se défendre et repousse son agresseur. Il a été par la suite jugé irresponsable pénalement puis placé en hôpital psychiatrique en Gironde. 

Le mercredi 19 janvier 2022 Jérémy s’enfuit de sont unité de soin et tombe nez à nez avec une retraitée de 72 ans, qui était entrain de promener son chien dans la rue. Il la frappe alors violemment à la tête avec un bâton en bois, et plusieurs témoins décident d'intervenir pour tenter de mettre fin à l'agression puis également, un voisin armé d'un fusil non chargé décide même de le menacer avant que ne tente de le lui arracher.

Frappé à coup de crosse, l'agresseur est finalement maîtrisé et maintenu à terre, en attendant l'arrivée des pompiers et des policiers sur place. L'intervention courageuse des habitants du quartier des Chalets a sans doute sauvé la vie de la victime, qui était lucide à l'arrivée des secours, malgré de multiples fractures aux bras et plusieurs plaies à la tête. 

Le parquet de Toulouse, qui a aussitôt ouvert une enquête pour "tentative de meurtre", souhaite également vérifier la responsabilité de l'auteur au moment des faits avec une nouvelle expertise psychiatrique.

L’expert va mentionner les délires hallucinatoires du cannibale des Pyrénées : «Monsieur Jérémy Rimbaud reste convaincu d’avoir l’objet d’un envoûtement le conduisant à obéir à une force invisible qui ne s’exprime pas verbalement, elle agit en s’imposant à sa volonté. Toit un lot d’association intuitives n’en été la conséquence. » Le docteur Roland Coutanceau conclut à une schizophrénique, à dimension paranoïaque.