Faits divers

Le père de Kamilya, hors de lui après que le motard ait nié les faits : « T’es un lâche »

12 septembre 2024 à 19h21

Le père de Kamilya, hors de lui après que le motard ait nié les faits : « T’es un lâche »

La douleur d'un père se transforme en colère après que le motard impliqué dans l'accident mortel de sa fille nie sa responsabilité.

La tragédie a frappé la famille de la petite Kamilya, âgée de 7 ans, lorsqu'elle a été mortellement heurtée par une moto. Le conducteur, Mattéo, a récemment nié avoir causé l'accident, déclenchant la colère du père de la fillette. Initialement enclin au pardon, Slim, son père, a exprimé sa révolte envers le motard et la justice sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Sur Facebook, Slim a partagé une vidéo où il dénonce le comportement du motard et les décisions de justice. Mattéo avait affirmé qu'il ne roulait qu'à 30 km/h et que la perte de contrôle était accidentelle. Des affirmations qui n'ont pas convaincu Slim ni les magistrats, le père traitant le motard de lâche et lui reprochant de ne pas assumer ses actes.

Le père endeuillé a également critiqué le système judiciaire, car malgré les circonstances, la cour d'appel a choisi de maintenir Mattéo sous contrôle judiciaire plutôt que de l'incarcérer. Slim a exprimé son incompréhension et sa frustration lors d'une interview avec Europe 1, où il a souligné le soutien du public français en contraste avec l'attitude de la justice et de la politique.

La douleur quotidienne de la famille est palpable, comme l'illustre la question du fils de Slim qui ne comprend pas pourquoi le responsable n'est pas en prison. Le père de Kamilya a conclu en remettant en question la sévérité des lois françaises, se demandant si l'on vit 'en France ou dans GTA', faisant référence au célèbre jeu vidéo où les conséquences des actes illégaux sont souvent minimisées.

La mort de Kamilya a suscité une vague d'émotion et de soutien de la part de la communauté, y compris un hommage émouvant de son entraîneuse. Le combat de Slim pour la justice continue, accentué par le sentiment d'injustice face à un système qui, selon lui, ne protège pas suffisamment les victimes et leurs familles.