Société

KFC : le géant du fast-food fait de tristes révélations sur ses poulets

16 juin 2021 à 12h05

KFC : le géant du fast-food fait de tristes révélations sur ses poulets

En parallèle, KFC a adhéré au Better Chicken Commitment (BCC) dirigé par une ONG pour améliorer les normes de bien-être animal.

Comme le rapporte The Guardian, le géant de la restauration rapide KFC a reconnu qu’un tiers de ses poulets, issus de fermes britanniques et irlandaises, souffrent d’une inflammation douloureuse plus connue sous le nom de dermatite plantaire. Une pathologie qui peut dans les cas les plus sévères, empêcher les oiseaux de marcher correctement, entrainant des lésions au niveau des pattes.

Alors qu’une grande majorité des poulets élevés par KFC ne prennent que 30 jours pour arriver à leur poids d’abattage, environ 10% d’entre eux présentent des brûlures sur le jarret causées par l’ammoniac qui provient des déchets des autres oiseaux.

Un signe généralement associé à l’inactivité des oiseaux. Malgré tout, les militants du bien-être animal ont félicité la chaîne de fast-food pour avoir rendu publiques ces données. "KFC a beaucoup de progrès à faire, mais nous sommes très heureux qu’ils aient publié ce niveau de données publics et de transparence dont ils peuvent désormais être tenus responsables" , a indiqué Lindsay Duncan, directrice de campagne chez World Animal Protection.

KFC
KFC
Crédit : KFC

La chaîne de fast-food souhaite s’améliorer

Face à ce constat criant, KFC semble vouloir avancer dans le bon sens. En effet, la marque souhaite ralentir le temps de croissance des animaux, diminuer le nombre de blessures et de maladies, mais aussi donner moins d’antibiotiques à ses animaux.

Pour le futur, l’enseigne envisage également de faire appel aux technologies de demain. Pour l’ouverture d’un restaurant à Grenoble, KFC veut notamment utiliser de la viande artificielle, une viande créée en laboratoire à l’aide de cellules animales et qui ne nécessite donc aucune mise à mort. De quoi proposer du poulet en masse, sans avoir recours à l’élevage en batterie.