L'ancienne prostituée Zahia Dehar aurait pensé à se su*cider face aux critiques !

Zahia Dehar, égérie controversée du passé, se dévoile dans une interview percutante accordée à l’Equipe Magazine, révélant les méandres de son parcours, ses combats intérieurs et sa renaissance dans le monde de la comédie.

Je me suis prostituée pendant un an parce que je trouvais plus excitant d’utiliser mon corps pour avoir ces jolies robes dont je rêvais devant Fashion TV que de perdre mon temps avec un jeune de mon âge qui allait m’utiliser comme sa poupée sexuelle, confesse-t-elle, ouvrant les portes sur une période de sa vie marquée par la controverse et l'exploration de sa propre sexualité.

Zahia remet en question la perception conventionnelle de la prostitution, affirmant :

Je ne voyais pas du tout ça comme un métier. Simplement comme une manière d’appréhender ma sexualité, de prendre du plaisir.

 Son authenticité se heurte brutalement à la lumière médiatique avec l'affaire Ribéry en 2010, jetant son nom dans l'arène publique. Elle confie les tourments que cette exposition brutale lui a infligés, allant jusqu'à exprimer des pensées sombres :

La diffusion de mon nom dans la presse m’a beaucoup affectée. J’ai même pensé à me suicider.

Cependant, loin de céder à la pression, Zahia se tourne résolument vers la comédie, soulignant son courage et sa détermination à écrire un nouveau chapitre de sa vie.

L’image que je peux refléter ne m’intéresse pas, et j’ai appris avec le temps à me détacher du regard des autres

Déclare-t-elle, illustrant son évolution et son indépendance face au jugement extérieur. Malgré son acceptation du passé, elle réfute avec fermeté l'étiquette 'siliconée' qui lui est souvent associée :

Ce qui m’agace, c’est cette étiquette de ‘siliconée’ qu’on veut à tout prix me coller. Vous pouvez dire ce que vous voulez : la pute, l’ex-prostituée, j’accepte, c’est vrai. Mais la siliconée, non. Je n’ai jamais fait de chirurgie esthétique.

À 31 ans, Zahia souhaite véhiculer des messages plus profonds à travers ses projets artistiques, luttant contre les stéréotypes injustes qui tentent de la définir. Elle s'exprime avec émotion sur l'impact de la catégorisation qui la dérange profondément :

Oui, je suis à moitié nue tout le temps, j’aime la nudité, le corps des femmes. Mais ce corps est naturel. Donc ça m’affecte. C’est me mettre dans une catégorie à laquelle je n’appartiens pas.

Ces confidences s'ajoutent à un témoignage déjà poignant lors de son passage dans Quelle époque !, où elle évoquait des moments sombres de son passé.