L'histoire étonnante des préservatifs à travers les siècles

Les préservatifs sont des dispositifs de contraception et de prévention des IST qui existent depuis des millénaires. Les premières traces de protection du pénis remontent à 6000 avant notre ère en Égypte, où des statuettes anciennes montrent un "étui" autour du sexe d'un homme. Les Romains utilisaient des vessies ou des boyaux d'animaux pour confectionner des préservatifs, tandis que les Japonais préféraient les fabriquer avec des écailles de tortue et les Chinois avec du papier de soie huilé. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que le préservatif en caoutchouc est créé avant d'être remplacé par celui en latex dans les années 1960.

Le préservatif a plusieurs noms, dont "redingote", un anglicisme tiré de "riding coat" qui signifie "manteau pour chevaucher" et qui a été adopté par les francophones en 1725. La version féminine du préservatif est également disponible depuis longtemps, mais elle n'a été mise sur le marché qu'en 1998. Bien qu'elle soit tout aussi efficace que la version masculine, elle n'a pas encore trouvé son public, avec seulement 8051 boîtes vendues en pharmacie en 2019.

La pandémie de Covid-19 a eu un impact sur les ventes de préservatifs, avec une baisse de 40% ces deux dernières années. Cependant, il est important de se rappeler que le préservatif est un rempart contre les infections sexuellement transmissibles et que son accessibilité est primordiale. C'est pourquoi à partir du 1er janvier 2023, les préservatifs seront gratuits en pharmacie pour les jeunes de 18 à 25 ans en France.

En fin de compte, l'évolution de l'utilisation des matériaux pour la fabrication des préservatifs et l'accessibilité de cette méthode de contraception et de prévention des IST ont été importantes au cours des siècles. Cependant, l'utilisation de préservatifs reste cruciale pour la santé sexuelle et la sécurité de tous, et cette mesure en France devrait contribuer à rendre le préservatif plus accessible pour les jeunes.