La Corée du Sud face à une crise politique : tentative de destitution du président par intérim

La politique sud-coréenne est en pleine effervescence. Après la destitution du président Yoon Suk Yeol, c'est au tour du président par intérim, Han Duck-soo, de faire face à une motion de destitution. L'opposition lui reproche de ne pas avoir pourvu trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, qui doit statuer sur la légitimité de la destitution de Yoon Suk Yeol. Si la motion est adoptée, ce serait une première dans l'histoire du pays.

Le président intérimaire Han Duck-soo, qui assure l'intérim depuis la suspension de Yoon Suk Yeol, est accusé de ne pas remplir ses devoirs constitutionnels. L'opposition exige que les sièges vacants soient occupés pour que la Cour puisse fonctionner correctement. Han Duck-soo, de son côté, insiste sur le fait que son rôle d'intérim ne lui permet pas de prendre des décisions majeures sans un consensus politique.

La situation est complexe et les enjeux sont grands. La Cour constitutionnelle doit se prononcer sur la destitution de Yoon Suk Yeol, qui avait tenté d'imposer la loi martiale pour museler le Parlement. Dans cette attente, la Corée du Sud vit des jours incertains, avec un pouvoir exécutif en suspens et une pression politique qui monte.

Si la motion contre Han Duck-soo est votée, le ministre des Finances, Choi Sang-mok, pourrait devenir le nouveau président par intérim. Une telle issue serait inédite et pourrait entraîner des conséquences politiques importantes pour le pays. Les citoyens sud-coréens et le monde entier attendent de voir comment cette crise politique se résoudra.