La SNCF porte plainte contre le rappeur Hornet La Frappe à cause du clip « La Peuf 6 »
22 septembre 2023 à 12h52
Hornet La Frappe dévoile ses nouveaux titres et s'attire les foudres de la SNCF, le rappeur risque jusqu'à six mois de prison !
Hornet La Frappe, le rappeur français bien connu pour ses titres percutants et ses collaborations avec des artistes de renom tels que Maes, s'apprête à faire son grand retour sur la scène musicale avec une mixtape intitulée "Avant Cités d'or", prévue pour le 22 septembre 2023. L'artiste a partagé cette excellente nouvelle avec ses fans sur Instagram en leur promettant une année riche en musique et en surprises.
Le rappeur a exprimé son désir de gâter sa #TeamPeufra, tout en annonçant la sortie imminente de sa mixtape. Il a écrit : "La #TeamPeufra, j'espère que la rentrée s'est bien passée pour vous… moi perso j'ai envie de vous faire plaisir cette année et d'être beaucoup plus présent. Vous en dites quoi ? Pour commencer, j'envoie une Mixtape avant l'album 'Cités d'or' le 22.09.2023. Préparez-vous à une bonne dose de Rap. Merci aux Compositeurs, Réalisateur, IngéSon, Designer et à tous les participants. #AvantCitésDor #22Septembre."
En vue de susciter l'enthousiasme autour de ce projet très attendu, Hornet La Frappe a déjà dévoilé deux extraits de sa mixtape, à savoir "Allô ? C'est les cités" et "La Peuf 6". Cependant, ce dernier morceau et son clip ont attiré l'attention de la SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français) pour des raisons qui ont plongé le rappeur dans des ennuis juridiques.
En effet, dans le clip de "La Peuf 6", Hornet La Frappe apparaît aux côtés de plusieurs hommes tenant des kalashnikovs sur un site de la SNCF situé à Valenton, dans le Val-de-Marne. Or, ces séquences ont été réalisées sans l'autorisation préalable de la SNCF, ce qui a conduit la célèbre compagnie ferroviaire à porter plainte auprès du parquet de Créteil. La plainte vise des "faits de pénétration, circulation ou stationnement dans une partie de la voie ferrée ou de ses dépendances". Il est à noter que cette démarche juridique a été entreprise "pour le compte de la SNCF par l'une des sociétés qui exploitent le site, à savoir une zone d'arrivée de fret."
Face à cette situation, Hornet La Frappe fait désormais l'objet d'une enquête, et les conséquences légales pourraient être sévères. En cas de condamnation, le rappeur risque jusqu'à six mois d'emprisonnement et une amende pouvant atteindre 3 750 euros.