Les commérages stimuleraient l’hormone du bonheur

Vous êtes-vous déjà senti coupable après avoir partagé ou écouté des potins? Cette semaine, les chercheurs nous donnent une raison de nous sentir moins coupables. En effet, à l'occasion de la 26ème Semaine du Cerveau, des scientifiques ont partagé des découvertes étonnantes sur les ragots et leur impact sur notre santé mentale.

Selon des études récentes, le commérage activerait la sécrétion d'ocytocine dans notre cerveau. Cette hormone, souvent associée à l'attachement et au plaisir, joue un rôle clé dans la formation des liens sociaux. Sylvie Chokron, neuropsychologue et directrice de recherche au CNRS, explique que partager des potins peut renforcer les liens entre les individus, grâce à cette fameuse hormone de l'attachement.

Loin d'être un simple passe-temps, les potins auraient donc une fonction sociale importante. Ils contribuent à tisser et renforcer les relations entre les personnes. Cela remonte loin dans l'histoire humaine, avec le premier ragot documenté qui nous vient de Mésopotamie, il y a plus de 3 500 ans. Cette pratique ancestrale révèle l'importance des potins dans la construction et le maintien des communautés humaines.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez ou partagerez un ragot, rappelez-vous que cette activité, souvent jugée négativement, pourrait en réalité être bénéfique pour votre cerveau et vos relations sociales. Cependant, il est important de rappeler que tout doit se faire dans le respect d'autrui et que les commérages malveillants ne sont jamais une bonne chose.