Société

Les groupes WhatsApp : une charge mentale pour de nombreux utilisateurs français

3 mars 2023 à 16h33

Les groupes WhatsApp : une charge mentale pour de nombreux utilisateurs français

Surcharge informationnelle : l'étude qui révèle les effets négatifs des groupes WhatsApp sur notre santé mentale

Les groupes WhatsApp sont devenus une charge mentale pour de nombreux utilisateurs français de la plate-forme, selon une enquête de l'Ifop publiée récemment. L'étude a révélé que les utilisateurs de WhatsApp en France font partie en moyenne de 4,6 groupes, qu'ils soient professionnels ou familiaux, et que 91% d'entre eux sont membres d'au moins un groupe WhatsApp. Cependant, la participation à ces groupes ne se fait pas toujours sans heurts, et les notifications incessantes sont devenues un véritable problème pour les utilisateurs.

En effet, l'étude a révélé que 63% des répondants ont mis en silencieux les notifications de leurs groupes WhatsApp en raison de leur nombre excessif, tandis que 58% ont été dérangés par le trop grand nombre de messages reçus. De plus, 51% des utilisateurs ont admis avoir eu le sentiment d'être obligés de répondre ou d'aimer un message, et 46% ont ressenti la même pression pour réagir aux messages.

L'appartenance à un groupe WhatsApp peut également causer des frictions, car 38% des membres ont été agacés par d'autres membres du groupe. Pire encore, 45% des sondés ont déclaré que les disputes entre deux membres d'un même groupe ont été étalées en public.

Cependant, malgré ces inconvénients, certains utilisateurs regrettent de ne pas avoir été invités à rejoindre un groupe, qu'il soit amical ou professionnel, comme l'ont déclaré 21% des sondés.

Cette enquête met en lumière un phénomène de plus en plus courant : la surcharge informationnelle, qui peut engendrer du stress et de la fatigue mentale. Les notifications incessantes des groupes WhatsApp sont un exemple de cette surcharge, qui peut également se manifester par des e-mails professionnels en nombre excessif, des réunions inutiles ou des tâches chronophages.

Pour éviter cette surcharge informationnelle, il est important de mettre en place des limites claires et de définir des temps dédiés à la consultation des messages et à la réponse aux sollicitations. Les utilisateurs peuvent également quitter les groupes qui ne leur sont pas utiles, ou choisir de désactiver les notifications pour les groupes qui ne nécessitent pas une réponse immédiate.

En résumé, l'étude de l'Ifop souligne l'omniprésence des groupes WhatsApp dans notre quotidien, mais aussi les désagréments qu'ils peuvent engendrer en termes de notifications incessantes et de pression pour répondre ou réagir aux messages. Il est donc important de prendre des mesures pour éviter la surcharge informationnelle et préserver notre santé mentale.