Faits divers

Libération sous surveillance pour trois acteurs de l'affaire «French Bukkake»

21 février 2024 à 9h28

Libération sous surveillance pour trois acteurs de l'affaire «French Bukkake»

Trois hommes impliqués dans l'affaire de la plateforme pornographique «French Bukkake» ont été libérés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès.

Un événement récent a secoué le monde de la pornographie en France. Trois hommes, un producteur, un rabatteur et un acteur, tous liés à la plateforme «French Bukkake», ont été libérés sous contrôle judiciaire. Cela fait suite à une décision de la cour d'appel de Paris. Ces individus, avec quatorze autres personnes, sont accusés de crimes sexuels graves, notamment la traite d'êtres humains, les viols en réunion et le proxénétisme aggravé.

La justice française s'intéresse de près à cette affaire qui implique 17 hommes, dont l'âge varie entre la trentaine et la soixantaine d'années. Ils sont soupçonnés d'avoir mis en place un système de recrutement illégal d'actrices, conduisant à des actes de violences sexuelles lors des tournages pour «French Bukkake», un site aujourd'hui fermé.

Sur les dix-sept prévenus, quatre étaient en détention provisoire. Le dirigeant de «French Bukkake», deux associés et un acteur. Depuis janvier, trois d'entre eux ont été relâchés. Les avocats de Julien D., le rabatteur présumé, n'ont pas souhaité commenter sa libération.

Le procès promet d'être un moment clé pour le porno amateur en France, mais sa tenue devant une cour criminelle départementale n'est pas encore confirmée. Des appels ont été formulés contre l'ordonnance des juges d'instruction, tant par les accusés que par les parties civiles, ces dernières demandant une requalification des faits pour inclure des accusations de torture, de sexisme et de racisme.

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les pratiques dans l'industrie pornographique et la protection des actrices. Elle met en lumière la nécessité de réguler et de surveiller un secteur souvent opérant dans l'ombre, pour prévenir les abus et garantir la sécurité de toutes les personnes impliquées.