Une dame pipi ses fait licenciée de la gare Montparnasse pour 1 euro !

Sarah, âgée de 53 ans, a consacré six années à nettoyer les sanitaires de la gare Montparnasse. Récemment, elle a été confrontée à une situation bouleversante : son employeur, la société néerlandaise 2theloo, l'a licenciée pour avoir récupéré un pourboire d'un euro laissé par un client. Cette pratique, selon l'entreprise, est interdite puisque les pourboires doivent être collectés par la société et non par les employés eux-mêmes.

La décision brutale de la société a laissé Sarah sans emploi, et ce, sans même lui fournir les documents nécessaires pour s'inscrire au chômage. Face à cette injustice, elle a décidé de ne pas se laisser faire et a porté l'affaire devant le conseil des prud'hommes. Sarah est soutenue par de nombreuses voix, dont celle de Thomas Portes, député de Seine-Saint-Denis, qui dénonce un licenciement inacceptable pour un montant aussi dérisoire.

Le syndicat CGT pointe du doigt l'utilisation abusive de la vidéosurveillance par 2theloo pour surveiller les faits et gestes de ses employés. Cette surveillance intensive est vue comme une pratique illégale et intrusive. Sarah, qui refuse désormais de travailler dans le nettoyage des sanitaires, réclame justice pour les années de service non rémunérées correctement, notamment les dimanches, nuits et jours fériés.

La société 2theloo, sous-traitant de la SNCF, est présente dans une trentaine de gares en France. Le contrat liant 2theloo à la SNCF court jusqu'en 2026, ce qui soulève des questions sur les conditions de travail des employés de cette entreprise néerlandaise. L'affaire de Sarah met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs précaires et la nécessité de protéger leurs droits.