Emmanuel Macron : ce qu'il faut retenir de l'interview

Société

Emmanuel Macron : ce qu'il faut retenir de l'interview

15 mars 2024 à 10h29

Lors de son intervention télévisée, Emmanuel Macron a clarifié la position française sur le conflit ukrainien, soulignant l'importance de ne pas céder face à la Russie et évoquant les répercussions sur la sécurité européenne.

Jeudi 14 mars, le président Emmanuel Macron a pris la parole pour aborder le sujet brûlant de l'Ukraine, un an après le début de l'invasion russe. Dans un contexte où ses commentaires étaient fortement attendus, il a défendu la nécessité de soutenir l'Ukraine et a abordé divers sujets allant de la menace nucléaire à la position de la France face à la Russie.

Le président français a exprimé une position ferme : la Russie ne doit pas l'emporter dans ce conflit, qui touche directement la sécurité de l'Europe et donc de la France. Il a souligné que la France ne cherchera pas à prendre l'offensive mais qu'elle doit rester forte et déterminée.

Macron a également commenté le durcissement du régime de Vladimir Poutine, en mentionnant les répressions et les attaques, y compris les cyberattaques, ainsi que la mort de l'opposant Alexeï Navalny, illustrant la répression des voix dissidentes en Russie.

Concernant la sécurité des Français, le président a insisté sur l'impact direct qu'aurait une victoire russe sur la vie quotidienne en France, mettant en garde contre une Europe sans défense et crédibilité.

Face aux menaces nucléaires évoquées par le président russe, Macron a rassuré les citoyens français en affirmant que la France est prête et protégée grâce à sa force nucléaire, qui ne vise pas à déstabiliser mais à dissuader.

Le président a évoqué l'espoir d'un 'sursaut' européen en 2024, et a annoncé un futur voyage en Ukraine, ainsi qu'une rencontre à Berlin pour discuter de ces enjeux.

Il a reconnu que l'industrie de défense française n'était pas préparée à une guerre de haute intensité, signalant un déséquilibre dans la production d'obus par rapport à la Russie. Macron n'a pas exclu la possibilité de recourir à des emprunts européens pour continuer de soutenir l'Ukraine.

Le président a critiqué l'attitude du Rassemblement national et de la France insoumise, qui ont montré des positions différentes lors du vote de l'accord de sécurité bilatérale avec l'Ukraine, affirmant que leur choix était synonyme d'abandon de souveraineté.

Enfin, Macron a aussi parlé de la situation à Gaza, appelant à une trêve et à une solution politique pour les droits des Palestiniens, tout en s'engageant pour la libération des otages français détenus.