Magali Berdah : La justice tranche en sa faveur contre les attentes du parquet

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Magali Berdah : La justice tranche en sa faveur contre les attentes du parquet

Publié : 26 novembre 2024 à 10h10 par

Magali Berdah, accusée de blanchiment d'argent et de banqueroute, a été relaxée par le tribunal de Nice, une décision qui contraste avec les réquisitions initiales du parquet.

La justice a tranché et pour Magali Berdah, c'est une issue favorable. Accusée de blanchiment d'argent et de banqueroute, elle a fait face à des moments difficiles, avec une possible peine de prison à l'horizon. En effet, le parquet avait demandé 18 mois de détention, dont 6 mois fermes. Une situation tendue pour l'adversaire de Booba, qui a suivi le procès avec attention.

Mais les juges ont apporté un tournant inattendu à cette affaire. Le 25 novembre 2024, le tribunal correctionnel de Nice a prononcé la relaxe de Magali Berdah, écartant ainsi toutes les charges contre elle. Cette décision a été un grand soulagement pour Berdah, qui a eu des démêlés avec Milla Jasmine par le passé. Malgré les complications de son retour dans le milieu professionnel, cette nouvelle est pour elle une lueur d'espoir.

Revenons quelques années en arrière. Magali Berdah travaillait alors pour BA&CO, une société de courtage en assurances créée par une amie et reprise par sa mère. En 2015, la société a été liquidée avec un passif de 2,5 millions d'euros. L'accusation soutenait que Berdah était la gérante de fait de l'entreprise, ce qui aurait impliqué de plus lourdes responsabilités. Cependant, sa défense a maintenu qu'elle n'était qu'une employée.

Le tribunal a finalement relevé des insuffisances dans l'enquête qui n'ont pas permis de prouver la gestion de fait par Berdah. Par contre, sa mère a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis et doit rembourser 2 millions d'euros pour avoir été reconnue gérante de droit de la société.

L'avocat de Magali Berdah, Me Franck De Vita, a exprimé sa grande satisfaction suite à cette relaxe, soulignant que les accusations portées contre sa cliente depuis dix ans étaient infondées. Il a mis en avant les sept motifs de relaxe énoncés par le tribunal, affirmant que Berdah était bel et bien une simple employée.