Marineland en crise : le triste sort des cétacés abandonnés suscite l'émoi

En 2021, une loi visant à protéger le bien-être animal a contraint le célèbre parc aquatique Marineland à fermer ses portes, entraînant un avenir incertain pour ses pensionnaires marins. Aujourd'hui, des images alarmantes circulent, montrant Wiki et Keijo, les orques, ainsi que 12 dauphins, confinés dans des bassins en piteux état, envahis par les algues. Ces conditions de vie déplorables ont déclenché une onde de choc parmi les défenseurs des animaux et le grand public.

L'organisation TideBreakers a été parmi les premières à sonner l'alarme sur la situation critique de ces mammifères marins. Malgré la fermeture du parc, les efforts pour reloger ces animaux nés en captivité semblent vains. Marineland a d'abord tenté de transférer les cétacés vers un parc japonais, mais cette initiative a été bloquée par le gouvernement français, qui préconise un transfert au sein de l'Europe. Un espoir s'est levé avec la proposition d'un parc en Espagne, mais ce dernier a été jugé inadéquat par les autorités espagnoles pour accueillir les animaux.

Face à l'impasse européenne, les cétacés restent prisonniers de leur bassin devenu vétuste et insalubre. Marineland assure néanmoins qu'une équipe de 50 employés est toujours en place pour maintenir les lieux et s'occuper des animaux, arguant que la prolifération des algues est un phénomène naturel. Cependant, les associations de protection animale comme TideBreakers insistent sur l'urgence de trouver une solution viable pour ces cétacés qui nécessitent des soins constants et une interaction humaine régulière.

La situation alarmante de Marineland soulève des questions éthiques et pratiques sur le devenir des animaux captifs après la fermeture des établissements qui les hébergeaient. Le cas de ces orques et dauphins abandonnés à leur sort interpelle et appelle à une réflexion plus large sur la captivité des animaux sauvages et leur bien-être à long terme. L'indignation publique face à ces images est un rappel poignant de la responsabilité que la société a envers ces êtres vivants.