Marseille : Détails sur l’agression des deux policiers lors de l’interpellation d’un dealer

La lutte contre le trafic de drogue à Marseille a pris un tournant violent le mercredi 16 octobre, lorsque deux policiers ont été violemment attaqués. Ces agents faisaient partie de la brigade spécialisée de terrain (BST) et étaient en mission pour arrêter un dealer dans la cité de la Castellane, connue pour être un point chaud du narcotrafic dans la ville.

La situation a dégénéré lorsque les policiers, déjà au sol, ont été pris pour cible par plusieurs individus. Une vidéo de l'incident, diffusée sur les réseaux sociaux, montre les agents subissant des coups de pieds et des jets de pierres et de bouteilles en verre, entraînant des blessures sérieuses. Les policiers sont, depuis, en arrêt de travail pour se remettre de leurs blessures à l'œil et à la main.

Face à cette agression, le parquet de Marseille a rapidement ouvert une enquête pour coups et blessures sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Malgré des interpellations suite à l'événement, l'identité des agresseurs reste incertaine, et les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque.

Cette violence intervient malgré les efforts répétés des autorités pour endiguer le commerce illégal de stupéfiants dans la région. En mars de l'année précédente, une opération d'envergure baptisée 'place nette XXL' avait été lancée pour démanteler les réseaux de drogue. Le président Emmanuel Macron avait lui-même salué cette initiative lors d'une visite sur place.

Malgré tout, les dealers semblent s'être adaptés et continuent de contrôler le marché. Les habitants expriment un sentiment mitigé : si certains changements sont visibles, comme la disparition des barrages, le sentiment d'insécurité et la présence des trafics demeurent.

Les autorités, cependant, ne se découragent pas. Fortes de saisies significatives et de nombreuses interpellations, elles promettent de maintenir la pression et de ne pas laisser les trafiquants perturber la tranquillité des résidents de la Castellane. La préfecture de police des Bouches-du-Rhône insiste sur le fait que ces opérations sont gênantes pour les criminels, et donc, elles doivent continuer.