Microplastiques dans le cerveau : quels risques pour notre santé mentale ?
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Modifié : 28 mai 2025 à 10h29
Les microplastiques, présents dans notre alimentation, peuvent atteindre notre cerveau et impacter notre santé mentale. Découvrez comment et pourquoi.
Les microplastiques sont de toutes petites particules de plastique qui se retrouvent partout autour de nous, y compris dans notre nourriture. Des études récentes ont montré qu'ils peuvent migrer de notre assiette jusqu'à notre cerveau. Mais quelle est l'ampleur de ce phénomène et quels en sont les risques pour notre santé mentale ?
Des recherches ont découvert que les aliments ultratransformés, comme les plats préparés, les chips, les biscuits et les sodas, contiennent de grandes quantités de microplastiques à cause de leur transformation et de leur emballage. Par exemple, des nuggets de poulet ont jusqu'à 30 fois plus de microplastiques que du poulet frais. Même les contenants en plastique libèrent des millions de ces particules lorsqu'ils sont chauffés au micro-ondes.
Des analyses après décès ont révélé que le cerveau humain peut contenir l'équivalent d'une cuillère à café de microplastiques, et cette quantité a augmenté de 50% en dix ans. Bien que le lien direct entre la présence de microplastiques et les troubles mentaux n'ait pas été formellement établi, des corrélations statistiques suggèrent un risque accru de dépression, d'anxiété et de troubles du sommeil chez les consommateurs d'aliments ultratransformés.
Les personnes souffrant de démence présentent également des niveaux de microplastiques dans le cerveau nettement plus élevés. Des tests sur des animaux ont montré que ces particules peuvent provoquer des dysfonctionnements et des inflammations cérébrales, ce qui pourrait expliquer l'apparition de certains troubles mentaux.
Alors, comment se protéger ? Les scientifiques recommandent de réduire notre exposition en modifiant nos habitudes alimentaires : préférer l'eau du robinet à l'eau en bouteille, utiliser des ustensiles en métal ou en verre pour cuisiner et conserver nos aliments, et limiter la consommation de plats préparés emballés dans du plastique. Heureusement, notre corps est capable d'éliminer une partie des microplastiques par la transpiration ou l'urine, et chez les poissons, il a été observé qu'une grande quantité de ces particules peut être éliminée naturellement après l'arrêt de l'exposition.