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23 janvier 2017 à 15h26

URBAN HIT

C'est une enquête qui vient de révéler les faits. En effet, selon le Défenseur des droits, les jeunes hommes noirs ou arabes ont 20 fois plus de chances d'être contrôlés.

L'étude réalisée en France en 2016 sur 5,117 personnes révèle la chose suivante :
Au sein de la population générale, si seulement 16 % des personnes déclarent avoir été contrôlées dans les cinq dernières années, cette proportion atteint près de 40 % parmi les jeunes de 18-24 ans. Les jeunes hommes du même âge perçus comme noirs ou arabes/maghrébins sont encore plus concernés puisque 80 % d'entre eux rapportent avoir été contrôlés au moins une fois par les forces de l'ordre sur la même période.
Les résultats sont très clairs. 82% des personnes expliquent faire confiance à la police, mais les jeunes perçus comme noirs ou arabes expliquent avoir des relations compliquées avec les forces de l'ordre : tutoiement, insultes, violence. Un autre constat a d'ailleurs été relevé :
Les personnes déclarant des manquements à la déontologie professionnelle lors des contrôles engagent très rarement des démarches pour faire reconnaître cette situation (5 %), principalement parce que ces démarches sont considérées comme inutiles.
Ainsi, après cette étude, Jacques Toubon le Défenseur des droits a demandé la mise en place d'une traçabilité des contrôles pour permettre aux victimes d'exercer des recours.