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1 française sur 3 avoue fouiner dans le téléphone de son compagnon !

10 octobre 2015 à 20h55

URBAN HIT

Qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, un quart des français avouent qu'ils ont tendance à fouiller le téléphone de son/sa copain/ine...

85% de ces fouineurs assumés ne cherchent pas forcément de réponse à leur recherche, ne sont pas à l'affût d'une information précise, ils regardent sans raison particulière. 65% fouillent le portable du conjoint quand il est dans une autre pièce, 41% lorsqu'il/elle l'a oublié et 15% pendant son sommeil ! En règle générale, l'accès au smartphone de l'être aimé est assez simple car 56% des personnes ont connaissance du code. La première chose que regardent ces personnes sont les SMS, puis la liste d'appels, les photos/vidéos, les emails et les réseaux sociaux. S'en suit le répertoire et la boîte vocale. L'historique internet ne passe pas à la trappe non plus ! Bref, tout le téléphone est passé soigneusement au crible ! Très souvent, les personnes qui fouillent sont tombées sur des choses compromettantes.

Quelques témoignages 

Alice, Avocate, 32 ans

" �?a faisait plusieurs semaines que Pierre était extrêmement fatigué, au point de refuser de faire l'amour. Pas vraiment son genre ! Je lui ai demandé s'il y avait une autre femme. Il a démenti catégoriquement, en me disant que j'étais parano. Je l'ai cru car il bossait beaucoup dans le nouveau cabinet qu'il venait d'intégrer. Mais un jour, dans la voiture, coin- cée sous le siège, j'ai trouvé une note d'hôtel à Deauville alors qu'il était censé plaider à Bordeaux. Evidemment, j'ai vu rouge. Le soir au dîner, j'ai mis un demi-cachet de somnifère dans son verre de vin afin qu'il s'endorme vite et profondément. C'était la seule solution car il avait un iPhone qui ne se déverrouillait qu'avec l'empreinte de son pouce. Je culpa- bilisais d'agir ainsi, et je tremblais de peur à l'idée de ce que j'allais découvrir. J'ai attendu une heure avant de mettre mon plan à exé- cution. Il ne s'est aperçu de rien quand j'ai mis son pouce sur l'appareil. En trois minutes, mes soupçons se sont confirmés. Echanges de SMS passionnés, photos coquines... Bref, mon monde s'écroulait ! J'ai photographié ce que je découvrais avec mon propre portable, avant de lui écrire une lettre le sommant de prendre ses affaires et de quitter l'appartement dès le lendemain. Je suis partie finir ma nuit chez ma meilleure amie. �? mon réveil, il m'avait laissé trois messages. Il voulait m'expliquer. Il noyait le poisson. En réponse, je lui ai envoyé, par MMS, une à une, les preuves de son forfait..."

Raphaël, Cadre Commercial, 27 ans

"Avec Johanna, on ne se cachait rien au point qu'on n'avait pas mis de codes sur nos smartphones. Mais, depuis quelques semaines, elle ne lâchait pas son portable, toujours en attente d'un message. Alors, un jour, j'ai regardé. Rien à première vue, à part sa s�?ur, dont elle n'était pas proche, qui lui écrivait souvent. J'ai regardé le contenu et me suis aperçu qu'elle avait mis le numéro de son amant sur la fiche de contact de sa s�?ur cadette. C'était malin !"

Jade, Artiste, 36 ans

"Quand j'ai rencontré Tom, il était divorcé et avait la garde partagée de sa fille. Quand on avait la petite à la maison, la mère appelait pour un oui pour un non. Il fallait lui donner notre programme, qu'elle validait ou pas. �? un moment donné, j'ai mis le holà. Elle n'allait pas gérer notre vie ! Il a abondé dans mon sens. Elle n'appelait plus à notre domicile, mais, à chaque fois qu'on devait sortir ou partir en week-end, il trouvait des prétextes pour rester à la maison. Un soir où il avait oublié son téléphone portable, j'ai voulu regarder quels échanges il avait désormais avec son ex. Mais j'ai fait trois fois un mauvais code. Son portable était bloqué ! J'étais paniquée ! Heureusement, j'avais gardé la boîte de son smartphone avec le code PUK. Je l'ai rentré et ça m'a permis de redémarrer l'appareil. Je n'ai pas pu lire les messages. Et, finalement, une simple discussion lors du dîner a suffi pour qu'il m'avoue qu'elle ne le lâchait pas. J'ai pris les choses en main et, depuis, on est tranquilles."

source : La Parisienne