Acat : L'ONG qui s'attaque aux violences policières en France (vidéo)
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Modifié : 15 mars 2016 à 10h42
Outre-Atlantique, les violences policières sont au cœur du débat politique, mais en France le silence règne en maître

Un bilan alarmant
Sur ces 89 affaires, 26 violences policières ont entraîné la mort et seulement 7 affaires ont fait l'objet d'une condamnation du policier fautif. L'association dénonce massivement un "manque de transparence" de la part de l'Etat français en matière de violences policières. "A l'exception de quelques affaires très médiatisées, le cas de blessures ou de décès au cours d'interventions des forces de l'ordre sont très peu connus des citoyens, et le sujet est largement ignoré de tous" a déclaré l'Acat dans un rapport publié lundi. L'association lance actuellement une campagne pour "briser le silence".Une personne sur trois est mineure
Dans les 89 cas étudiés, Acat s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup de cas impliquant des mineurs, une personne sur trois victime de violence policière est mineure.Flash-Ball
Est-ce peut-être un manque de formation à l'utilisation du Flash-Ball ou simplement de l'abus, mais les chiffres sont là : Une personne est morte des suites de l'utilisation du Flash-Ball, 39 gravement blessées et 21 ont perdu un �?il ou la vue à cause de ce pistolet créé initialement pour ne pas tuer. Vous vous souvenez sans doute de l'affaire Geoffrey Tijdani, ce jeune homme qui a perdu un �?il et à eu de multiples fractures au visage à cause du Flash-Ball. Le policier lui a tiré en plein visage, il s'agit clairement d'un usage disproportionné de la force, en sachant que le Flash-Ball est une arme de défense que la police doit utiliser sur un individu récalcitrant et sur des parties du corps bien précises, le visage n'en faisant pas partie.