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Comment soutirer de l'argent à Jay-Z ! [Dossier]

6 avril 2015 à 15h53

URBAN HIT

Après plusieurs années d'une bataille judiciaire, Jay-Z a récemment trouvé un compromis avec celui qui affirmait être son fils caché. Pour se débarrasser de cette épine dans le pied, le producteur a quand même du lâché une grosse enveloppe. Et ce n'est certainement pas la dernière fois qu'il se fera attaqué en justice. Avec son énorme empire et ses ressources considérables, Jay-Z est en effet devenu un véritable gourou du Hip Hop, mais aussi une cible de choix pour quiconque cherchent à se tailler une part de son gâteau en lui collant un procès. Et ils sont visiblement nombreux.

Pour lui soutirer de l'argent, la solution la plus simple reste de l'attaquer pour plagiat. Tout ce dont vous avez besoin, c'est de trouver un banger de la star, et un vieil enregistrement qui lui ressemble. Il y a quelques semaines, Bruno Spoerri a ainsi décroché 50 % des royalties de Versus, puisque Hov avait utilisé son titre datant de 1979 On The Way. Idem pour Osama Akmed Fahmy, qui a déterré la B.O. d'un film égyptien des années 60 pour y trouver une ressemblance avec Khosara Khosara. Il est même possible d'attaquer Beyoncé et Jay-Z en même temps, comme l'a fait l'artiste hongroise Mitsou pour le titre Drunk in Love. Et certains vont même encore plus loin, puisque Eddie Bo est carrément allé devant un juge en affirmant que Jay-Z lui avait volé l'expression "Oh" pour le morceau Run This Town. Une stratégie audacieuse, mais qui s'est finalement soldé par un échec. Difficile en effet de réclamer sérieusement des droits d'auteur pour une simple interjection...

Si vous n'êtes pas l'héritier d'un musicien, il vous est quand même possible de réclamer des royalties à Jay-Z. Il vous faut alors la propriété d'un nom déposé, et attendre que le producteur l'utilise. C'est ce qu'a fait un certain François de Cassagnol avec le nom Brooklyn Nets, avec lequel il poursuit actuellement Jay-Z.

Même les cuisiniers peuvent réussir à arnaquer Jay-Z. En 2012, le chef de son restaurant 40/40 Club a en effet disparu dans la nature, emportant avec les lui toutes les recettes phares de l'établissement. Malgré un dépôt de plainte, Hov n'a jamais revu la couleur de son argent.

Et quand vous n'avez aucune raison valable d'attaquer Jay-Z en justice, vous pouvez tout simplement en inventez une. En 2014, une femme SDF a ainsi poursuivi le producteur et sa femme, en affirmant qu'elle était la mère naturelle de Blue Ivy ! Portée devant un juge, l'affaire avait rapidement été close pour "manque cruel de preuve". Mais ça ne coûte rien d'essayer ! Comme cette femme de l'Ohio, qui lui avait demandé 500 milliards de dollars en 2012 car sa voiture aurait été confisqué et Jay aurait « quelque chose à voir là dedans »...

Il existe donc plein de moyen de soutirer de l'argent à Jay-Z, certains étant bien évidemment plus efficaces que d'autres. Mais parmi toutes ces demandes plus loufoques les une que les autres, il arrive que certaines soient légitimes. Comme celle de Dwayne Walker, qui a inventé le logo de Roc-A-Fella Records. Sur les  3500 dollars plus 2% de tous les revenus de la société pour 10 ans qui étaient inscrits dans le contrat, Jay-Z ne lui a versé que les 3500 dollars de départ. Ce qui fait quand même une différence de 7 millions de dollars...