Jamel Debbouze : "La France, c'est ma mère, on touche pas à ma mère" (Vidéo)
20 janvier 2015 à 10h56
Jamel </strong>avait perdu le sourire. Le choc étant très soudain, il était trop secoué pour pouvoir réagir, et s'était alors contenté d'un sobre communiqué de soutient aux familles. Quelques jours après, <strong>Jamel
Après les récents attentats qui ont bouleversés la France, a finalement décidé de prendre la parole dans l'émission 7 à 8 sur TF1. Une interview émouvante, dans laquelle il a défendu l'unité face à à la méfiance : "La France, c'est ma mère, on touche pas à ma mère."
Alors qu'il parle très rarement de sa religion, Jamel s'est pour une fois exprimé sur ses croyances. Sa mère lui avait enseigné que "Dieu est dans le c�?ur des hommes, ça ne concerne que toi", mais il sent aujourd'hui le "besoin de le revendiquer comme pour dire : ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences." Mettant à mal les amalgames, il s'est montré compréhensif envers les jeunes qui ne se sont pas sentis concernés. Là où sa famille et lui "a été aidé, considéré, écouté et aimé [par la France]", il sait que "tous les gamins n'ont pas eu ma chance".
Avec un point de vue humaniste, il défend ainsi les différents points de vue : "Je n'ai pas la culture du blasphème. Quand je vois un dessin de deux prêtres qui s'enculent, ça ne me fait pas rire, ça me met mal à l'aise. (...) Je comprend que le blasphème ne soit pas un délit, mais je comprend qu'on puisse être choqué." Il a alors pointé du doigt le manque de soutient apporté à ceux qui milite dans les quartiers pour le "vivre ensemble", cette idée d'une vie cosmopolite faite de partage et de respect, et qui passe par des mains tendues aussi bien d'un côté que de l'autre.