Jean-Marie Le Pen menace sa fille d'une bagarre de rue si elle lui refuse l'accès au congrès du FN !

Autant dire qu'il n'y va pas par quatre-chemins. En effet, dans une lettre ouverte que s'est procuré le JDD, Jean-Marie Le Pen, père de la présidente du FN, s'adresse directement à sa fille, la mettant même en garde. Un timing pas si anodin que ça puisque le congrès du parti de l'extrême droite aura lieu les 10 et 11 mars prochains... “La France telle que l’histoire l’a faite se trouve aujourd’hui menacée de disparaître. Ce fait sans précédent nous impose de nous élever au-dessus de nos querelles. Tu portes un nom, Le Pen, et tu diriges un parti, le FN, que le pouvoir vilipende, mais qui ont incarné l’espoir du peuple français. Ne va pas gâcher cela. Prétendre se diaboliser aujourd’hui est en outre une erreur de tactique, au moment où les peuples, las d’être trompés par des élites révolutionnaires, se libèrent de la tutelle du politiquement correct, en Amérique, en Autriche et ailleurs en Europe”, écrit-il ainsi. 

Exclu du FN, mais toujours président d'honneur du parti, Jean-Marie Le Pen aimerait bien se rendre à ce fameux congrès. Problème, sa fille elle, ne serait que moyennement d'accord. Or, il semblerait que Le Pen père ait lui, réellement envie d'y aller, au point que son conseiller en communication a assuré avoir un réseau de 300 bikers prêt à l'escorter.

Prônant une “grande réconciliation nationale” entre les partis d'extrême droite, il prévient cependant qu'il ne se laissera pas faire si sa main tendue est rejetée : “Un de tes amis, Monsieur Briois, a fait savoir qu’il m’interdirait de vive force l’entrée du congrès. Si nous descendions à ce niveau de réflexion, ce serait la bagarre de rue entre nous : d’excellents militants seraient blessés, le Front et son image ne s’en remettraient pas et l’opposition nationale se déconsidérerait sans remède. Je te propose donc de nous retrouver dans les prochains jours pour fixer ensemble une position commune, où tu veux, seuls ou avec des amis. C’est une main que je te tends. Je t’adjure de ne pas la rejeter”