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Le CHU de Nantes condamné pour avoir raccroché au nez à une personne victime d'un AVC !

25 août 2017 à 13h46

URBAN HIT

Désormais handicapée, la victime devrait toucher 350.0000 euros de dédommagement.

Habitant à Guérande, une femme, infirmière de profession a en effet téléphoné au Samu le 22 octobre 2010. Assurant qu'elle était en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC), elle se fait finalement raccrocher au nez par le médecin présent au téléphone. En effet, celui-ci lui a assuré que ses difficultés d’élocution et ses fourmillements étaient dus à un état d’ivresse, voire à une dépression. Il avait alors sommé la pauvre femme à « se coucher », lui assurant que « ça ira bien mieux demain ». Bien entendu, celui-ci a eu tout faux. Se mettant à ramper, l'infirmière parvient finalement à prévenir ses voisins en réussissant miraculeusement à taper à leur porte. Admise avec une heure de retard à l'hôpital, cette quadra s'en sortira finalement, non sans séquelles. En effet, celle-ci doit désormais prendre des médicaments à vie et effectuer de la kinésithérapie chaque semaine. Enfin, tout son logement a dû être réaménagé.

La justice elle, a fini par trancher. L'hôpital a été condamné à verser 350.000 euros à la pauvre victime, tandis que le CHU de Nantes et son assureur ont été condamnés à verser la somme de 65.000 euros à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) pour les dépenses de santé engagées pour la patiente.