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Les fermes en container sont-elles l'avenir de l'agriculture ?

8 septembre 2018 à 11h25

URBAN HIT
Crédit : AGRICOOL

La startup française Agricool en est la digne représentante.

Dans les grandes métropoles, l'agriculture passe souvent au second voir troisième (si ce n'est plus) rang. Cependant, une start-up française, Agricool, a décidé de lutter contre ce phénomène afin que la culture et le travail agricole puissent retrouver une place significative entre deux grosses voitures et un périph. « En décembre 2015, nous étions au tout début d’un pari, raconte Guillaume Fourdinier, fondateur de la société à nos confrères de 20minutes. Nous étions contents du goût des fraises produites dans ce premier container, mais nous n’avions qu’un très faible rendement. Tout juste de quoi sortir une barquette par jour. Nous avions alors encore beaucoup de technologies à inventer. »

Et la technologie est alors arrivée. En effet, de gros containers long de 12.5m et large de 2.5m ont été installés ici et là afin de garantir un environnement sain aux produits plantés : « Nous en avons quatre en activité désormais, précise Guillaume Fourdinier. Au parc de Bercy toujours, mais aussi à la Station F (13e), au stade France et à Asnières (Seine-saint-Denis). » Engrais biologiques et lumière LED inventée par les Guillaume et son associé Gonzague Cru plus tard et vous obtenez des produits hautement nutritifs bien que pas vraiment poussés en terre.

Aujourd'hui, l'entreprise est capable de produire 60 barquettes de fraises par jour, rien que pour la capitale Francaise. De quoi donner des idées donc. D'ailleurs, les deux hommes sont aujourd'hui sur le point de se lancer à Dubai :  « Nous réfléchissions depuis quelque temps à nous développer à l’étranger mais nous voulions choisir une ville dans laquelle nos mini-fermes urbaines feraient vraiment sens. C’est-à-dire dans une région où il est très difficile de produire sur place, soit en raison du climat soit à cause du manque de place, et où l’essentiel des aliments consommés doit être importé. A Dubaï, les fraises viennent ainsi pour la plupart des Etats-Unis, de France et du Japon. Le bilan carbone est déplorable et les prix exorbitants. »


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