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Un homme de 76 ans voit sa maison squattée, des jeunes de la cité voisine interviennent.

1er février 2018 à 15h01

URBAN HIT

Un groupe de jeunes a préféré agir au lieu de la police.

Youcef, 76 ans, est le propriétaire d'une maison de Garge-lès-Gonnesses. Cependant, celui-ci a vu débarquer un groupe de roms et ceux-ci se sont tout simplement installé chez lui. Ne résidant plus dans cette maison, mais dans une autre, celui-ci s'est vu contacté par la police qui lui expliquait qu'après 48h de squat, il était obligé d'engager une procédure civile, aux délais plus ou moins longs. Énervé, celui-ci s'en est remis aux gens de son quartier qui se sont mobilisés afin de lui venir en aide.. « J’étais à la maison cet après-midi [mercredi]. Un voisin m’a appelé pour me dire qu’il y avait un groupe de jeunes du quartier qui voulait vider les occupants ». Selon certaines informations, une confrontation entre des gens prêts à l'aider et les roms a eu lieu au préalable, les squatteurs acceptant d'ailleurs de s'en aller quelques jours après. Cependant, les jeunes du quartier Lutèce ne l'ont pas entendu de cette oreille et se sont ainsi pointées chez Youcef, afin de déloger tout ce petit monde.

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Résultat, les occupants se sont fait prier de partir. Bien entendu, les choses ne se sont pas déroulées dans le plus grand des calmes.  « Il a fait une annonce et tous les jeunes du quartier se sont mobilisés », raconte un jeune tandis que l'un de ses amis continu, énervé.. « J’ai entendu parler de ça sur les coups de 15 heures, j’ai pété un câble. Avec mon équipe, on les a tous dégagés. ». La police serait également intervenue afin d'embarquer du monde, suite à quoi, les roms seraient de nouveaux rentrés dans le pavillon. « Ils étaient une quinzaine à l’intérieur de la maison, mais ils ont appelé des renforts, ajoute un autre. De notre côté, toute la cité est venue. » continu ainsi le second. Au final, environ 40 personnes se seraient retrouvées à l'intérieur. Si des armes ont été présentées, aucun coup de feu n'a cependant été à déplorer.

Fiers d'eux, les jeunes du quartier se sont ensuite mis à scander "c'est la cité qui est intervenue" !