ActualitésFaits divers

Un restaurateur interdit l'accès de son établissement aux banquiers !

17 février 2016 à 14h35

URBAN HIT

Pour monter son affaire, ce jeune restaurateur s'est vu refuser plusieurs fois son crédit de 70 000€

XVMb457fa8c-d4c4-11e5-a2ab-a7bb5c997a88 Pour se venger, le propriétaire d'un restaurant gastronomique de Rueil-Malmaison a décidé de refuser l'accès de son établissement aux banquiers, sauf s'ils payent 70 000 �?�, c'est à dire le montant du crédit qu'il n'a jamais pu avoir. Le restaurant Les Ecuries de Richelieu affiche une ardoise explicite à l'entrée : "Chiens acceptés, banquiers interdits sauf droit d'entrée de 70 000�?�", voilà qui est clair ! Ce jeune entrepreneur de 30 ans en a gros sur la patate à l'égard des banquiers. Voulant lancer une deuxième affaire, il avait besoin de 70 000�?�, c'est pourquoi à travers cette petite provocation il tente de dénoncer le "sabotage permanent du tissu économique français".

Ouverture de son premier restaurant

En 2008, alors âgé de 23 ans il ouvre sa première affaire. Ce qui a relevé du parcours du combattant : "J'ai dû essuyer une vingtaine de refus avant d'obtenir un crédit". Désormais, son restaurant connaît un grand succès, il est même répertorié dans le prestigieux Guide Michelin, un atout non négligeable pour sa clientèle.

Les entrepreneurs français sont obligés de se "mettre à quatre pattes"

Devant tant de succès et un chiffre d'affaire qui ne cesse d'accroître, Alexandre Callet a voulu retenter l'aventure dans un deuxième restaurant. Là, les choses se sont compliquées : "Cela n'aurait dû être qu'une formalité, puisque mes crédits sont totalement remboursés et le restaurant génère une excellente marge". Seulement une banque lui a répondu négativement, les autres n'ont même pas pris la peine de donner suite à sa demande. "Restaurateurs, entrepreneurs, nous sommes tous dans la même situation: à chaque fois que nous souhaitons lancer un business, nous devons nous mettre à quatre pattes. Aujourd'hui, les banquiers ne font pas leur métier" assène le restaurateur. L'ardoise présente à l'entrée de son restaurant est bien entendu à prendre avec ironie, il ne va pas s'amuser à demander la profession de tous ses clients. Cependant, il tient à faire réfléchir les personnes qui se sentiront visées. Quant à sa seconde affaire, le pauvre Alexandre à laissé tomber ! Vive la France hein... XVMfc5c4904-d4c0-11e5-a2ab-a7bb5c997a88-300x600