Violences policières : plus d'encadrement, emploi des caméras-piétons... Les pistes du gouvernement pour y mettre fin

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URBAN HIT

Modifié : 1er décembre 2020 à 14h07

Le gouvernement étudie plusieurs pistes afin de mettre fin aux violences policières.

La police est actuellement au cœur de nombreux débats. Les affaires successives de place de la République et Michel Zecler semblent avoir terni encore un peu plus l'image des forces de l'ordre aux yeux des Français. Face à cette situation de crise, le gouvernement a décidé de réagir. Emmanuel Macron a réclamé un geste fort de son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui par la même occasion se retrouve en balance. Autre personnalité au bord de la rupture, le préfet Lallement, que beaucoup estiment être trop dur.

Aujourd'hui, ce déséquilibre entre les forces de l'ordre et les Français s'expliquerait surtout par un manque de formation. Entendu hier à l'Assemblée nationale, Darmanin a affirmé que les formations étaient de plus en plus courtes. « Un policier national, c'est douze heures de formation annuelle, et (...) 20% seulement des policiers font ces douze heures annuelles en 2019 » a-t-il ajouté, affirmant avoir fait des propositions pour que cela soit rapidement revu.

Autre point, le manque d'encadrement. La police ne dispose pas aujourd'hui, d'assez de chefs, sous-chefs, officiers et sous-officiers afin d'assurer la sécurité et le respect de l'ordre. Enfin, dernier point, la généralisation des caméras piétons. « Si la brigade de police qui est intervenue dans le XVIIe arrondissement avait des caméras-piétons sur elle, (...) sans doute aurions-nous compris les faux commis par ces policiers », a expliqué Gérald Darmanin, rappelant que ces « caméras-piétons seront généralisées au 1er juillet ». Enfin, une réforme de l'IGPn, la police des polices, est étudiée.