OnlyFans et Mym : le piège de l'argent facile attirant de plus en plus de jeunes

Société

OnlyFans et Mym : le piège de l'argent facile qui attirent de plus en plus de jeunes

6 octobre 2023 à 13h10

Les dessous troublants des plateformes érotiques attirant les jeunes vers un 'Cercle Infernal'

Les plateformes érotiques en ligne, telles que OnlyFans et Mym, séduisent de plus en plus de jeunes à la recherche d'une source d'argent rapide. À travers des contenus érotiques ou même pornographiques, ces plateformes ouvrent la porte à un "cercle infernal" financier. Des témoignages révèlent comment des jeunes, souvent des modèles amateurs, sont attirés par la promesse de gains substantiels, créant ainsi un marché où l'argent facile peut se transformer en une spirale malsaine.

Les jeunes dans le piège de l'argent facile

"Le meilleur mois, j'ai fait 500 euros", déclare une jeune femme partageant des contenus érotiques en ligne. L'attrait de gains rapides pousse de nombreux jeunes à rejoindre ces plateformes, où des abonnements mensuels sont payés pour accéder à des contenus exclusifs. Cependant, derrière cette apparente simplicité financière se cache un "cercle infernal" où la quête de profits accrus peut conduire à une compromission de l'éthique personnelle.

Si je m'adapte au client, je peux faire encore plus de sous

Le témoignage de Chanice Aphrodix met en lumière le dilemme des créateurs de contenu. Leur rémunération dépend directement de la quantité de contenu produit et de sa nature. L'idée de s'adapter aux demandes des clients pour augmenter les revenus crée une dynamique dangereuse, où la frontière entre l'éthique personnelle et le désir de gains supplémentaires devient floue.

Les nouveaux business émergents et les faussesagences

Un nouveau business émerge sur des plateformes comme TikTok, où des individus promettent de grandes sommes d'argent en donnant des conseils sur la maximisation des gains sur OnlyFans ou en créant des "agences OnlyFans". Ces entités peuvent prendre jusqu'à 80% de commissions, créant ainsi un environnement propice à l'exploitation. Des agences prétendument légitimes offrent même un accompagnement juridique et moral, mais dans la réalité, elles peuvent abuser de leurs modèles et usurper leur identité.

J'ai eu des témoignages de créatrices qui se faisaient voler des vidéos par les agents, et les vidéos sont revendues sur des canaux Telegram.

Les risques d'abus sur ces plateformes ne se limitent pas aux commissions excessives. Des agences peu scrupuleuses volent des contenus et les vendent sur des canaux externes. Cela soulève des inquiétudes quant à la protection des droits des créateurs et à la sûreté de leurs contenus privés.

Le rôle ambigu des plateformes

Bien que les plateformes comme Mym affirment mettre en place des mécanismes de prévention et de sensibilisation, les questions persistent quant à leur responsabilité dans la prolifération de ces pratiques douteuses. L'essor financier de ces entreprises est souvent lié à la popularité des contenus érotiques, bien que certaines tentent de se distancer de cette image pour des raisons de relations publiques.

"Mym assure que moins de 50 % des créateurs font de l'érotique ou de la pornographie sur leur site."

Les portes d'entrée ambiguës

La frontière entre la promotion des plateformes érotiques et leur utilisation plus généralisée est floue. Des publicités apparaissent chez les influenceurs, suscitant l'intérêt des utilisateurs qui peuvent être attirés par l'idée d'un gain facile. Ces plateformes, tout en cherchant à diversifier leur contenu, sont souvent ancrées dans l'industrie érotique, suscitant des préoccupations quant à la transparence et à l'éthique de leur marketing.

Les plateformes érotiques en ligne offrent une opportunité de revenus pour de nombreux jeunes, mais cette quête d'argent facile peut se transformer en un "cercle infernal". Les risques d'exploitation, d'abus et de perte de contrôle moral sont réels. Alors que ces plateformes cherchent à élargir leur public, des mesures plus strictes de régulation et de prévention sont nécessaires pour protéger les créateurs de contenu vulnérables, souvent attirés par la promesse d'une richesse rapide.