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TPMP : Jean-Marie Bigard pète un plomb en direct « Je l'enc*le »

23 mars 2023 à 16h56

TPMP : Jean-Marie Bigard pète un plomb en direct « Je l'enc*le »

Polémique autour du tableau de Miriam Cahn exposé au Palais de Tokyo : entre réflexion et protection des publics vulnérables

Le tableau "Fuck abstraction" de Miriam Cahn exposé au Palais de Tokyo depuis le mois de février a créé une forte polémique en France. La peinture représente une personne très mince aux mains liées, forcée à pratiquer une fellation à un homme. La députée RN Caroline Parmentier estime que le tableau "représente aux yeux de tous une scène de pédocriminalité" et a demandé son décrochage. L'artiste Miriam Cahn a répondu dans un communiqué relayé par le musée : "Ce ne sont pas des enfants. Ce tableau traite de la façon dont la sexualité est utilisée comme arme de guerre, comme crime contre l'humanité. Le contraste entre les deux corps figure la puissance corporelle de l'oppresseur et la fragilité de l'opprimé agenouillé et amaigri par la guerre".

Le débat a été relancé dans l'émission de Cyril Hanouna TPMP du mercredi 22 mars. Les chroniqueurs de l'émission ont partagé des avis divergents sur la question. Gilles Verdez et Guillaume Genton ont exprimé leur malaise face au tableau, tandis que Valérie Bénaïm a défendu l'artiste en affirmant que "l'art, c'est fait pour réfléchir".

Cependant, c'est le chroniqueur Jean-Marie Bigard qui a le plus marqué les esprits lors de cette émission. Il a littéralement laissé exploser sa colère en affirmant que "Celui qui me dit qu'il ne voit pas un enfant avec les mains attachées dans le dos en train de scer un adulte... Celui-là, il a de la merde dans les yeux" et "celui qui m'explique que derrière tout cela, il y a tout un tas de trucs formidables... Eh bien je l'enc*le". Cette réaction a été largement commentée sur les réseaux sociaux.

La question de la liberté artistique se pose donc une fois de plus dans cette affaire. Si certains considèrent que l'art doit être protégé et que les artistes ont le droit d'exprimer leur vision du monde, d'autres estiment que certaines représentations peuvent choquer et qu'il est nécessaire de protéger les publics les plus vulnérables.

Il est important de souligner que l'art peut être une forme de témoignage et de dénonciation des injustices et des violences qui peuvent exister dans notre monde. Le tableau de Miriam Cahn peut être vu comme une réflexion sur l'utilisation de la sexualité comme arme de guerre et comme un moyen de soumettre les individus les plus vulnérables.

Cependant, la question de la représentation de la violence et de la souffrance dans l'art est complexe. Certains peuvent trouver que cette représentation est nécessaire pour faire prendre conscience de la réalité de certaines situations, tandis que d'autres peuvent considérer que cela peut être traumatisant pour certaines personnes.

En fin de compte, il est important d'avoir un débat ouvert et constructif sur la question de la liberté artistique et de la représentation de la violence dans l'art. Il est également important de reconnaître que les réactions à une oeuvre d'art peuvent être différentes selon les personnes et que la liberté artistique doit être conciliée avec le respect des publics les plus vulnérables.