Paul Watson, défenseur des océans, enfin libre

Après plusieurs mois d'incertitude et de mobilisation internationale, Paul Watson, le militant écologiste canadien, a été libéré. Le Danemark, où il était détenu, a refusé son extradition vers le Japon, un pays qui l'avait accusé de sabotage en mer. Watson, âgé de 74 ans, est un symbole de la lutte pour la préservation des océans et en particulier des baleines.

Arrêté en juillet dernier, Paul Watson a passé près de cinq mois en détention provisoire au Groenland. Son arrestation faisait suite à une notice rouge d'Interpol émise à la demande du Japon en 2012. Il était en mission pour intercepter un navire baleinier japonais lorsqu'il a été capturé. Les autorités japonaises lui reprochaient des actes de vandalisme datant de 2010 lors d'une campagne de l'organisation Sea Shepherd, dont il est le fondateur.

La décision de ne pas extrader Watson a été justifiée par la durée de sa détention et le fait que les accusations étaient vieilles de plus de 14 ans. Ses avocats ont souligné que Watson avait été persécuté pour avoir dénoncé des pratiques illégales déguisées en recherche scientifique. Avec cette libération, il peut désormais reprendre son combat pour la nature et la justice.

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ainsi que le parti politique EELV, ont exprimé leur soulagement et leur satisfaction sur les réseaux sociaux, saluant la mobilisation collective qui a contribué à cette issue positive. La libération de Watson est perçue comme une victoire pour tous les défenseurs de l'environnement et un message d'espoir pour la justice environnementale.

Cette nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par les militants écologistes et les sympathisants de la cause environnementale à travers le monde. Paul Watson, grâce à son engagement sans relâche, reste une figure inspirante dans la lutte pour la protection des écosystèmes marins et la biodiversité.