Policière tuée en Savoie : l'ex mari de la victime interpellé par le GIGN, on vous dit tout !

Le drame s'est joué en plein jour à La Croix-de-la-Rochette en Savoie, où une fonctionnaire de police a été brutalement assassinée. Le suspect, son ancien conjoint âgé d'une soixantaine d'années, avait été activement recherché par les forces de l'ordre. L'arrestation du suspect a finalement eu lieu, mettant ainsi fin à une traque intense.

Le suspect, Georges D., âgé de 61 ans et ex-aide-soignant, avait pris la fuite en voiture après avoir commis l'agression brutale sur son ex-compagne. Les faits se sont déroulés en pleine rue, sous les yeux de témoins impuissants. L'assaillant aurait utilisé un objet contondant pour frapper la victime à de multiples reprises. Cette tragédie survient dans un contexte où les violences conjugales sont de plus en plus préoccupantes.

Un passé de conflits et de dangereux précédents

Le suspect avait déjà été marié à la victime, mais leur relation s'était terminée par un divorce en 2021. De plus, il était connu pour avoir été condamné par la justice et avait également fait l'objet de plusieurs plaintes déposées par la victime. Cette série de facteurs laissait craindre que l'homme ne représente un danger imminent, d'autant plus que des informations suggéraient qu'il pouvait être armé.

Une traque acharnée et une arrestation sans violence

Après des jours de recherches intensives, le suspect a finalement été localisé dans la commune d'Arvillard. L'arrestation a eu lieu sans violence, grâce à l'intervention du GIGN. L'homme avait passé la nuit précédente caché dans les bois et a été appréhendé alors qu'il en sortait. La découverte de son véhicule sur le parking d'un temple bouddhiste à proximité du lieu du crime avait conduit les enquêteurs sur sa piste.

Suite à l'opération réussie, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a exprimé ses félicitations sur Twitter envers les gendarmes impliqués dans l'interpellation : "Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants." Cette arrestation a mis fin à une traque qui avait mobilisé d'importants moyens des forces de l'ordre.

La piste du féminicide privilégiée

Le parquet de Chambéry avait ouvert une enquête en flagrance pour "assassinat par conjoint" le 31 août, laissant entendre la possibilité d'un acte prémédité. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs privilégient la thèse du féminicide, un problème sociétal majeur en France. Les statistiques du Ministère de l'Intérieur ont révélé que l'année précédente, 112 femmes avaient perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, soulignant l'urgence de la lutte contre les violences conjugales.