Saint-Valentin : les roses rouges sont trois fois plus chères et ne viennent pas de France

La Saint-Valentin se profile et avec elle, la tradition des roses rouges. Cependant, cette année, ces symboles d'amour pourraient coûter jusqu'à trois fois plus cher que d'habitude et ne sont généralement pas cultivées en France. Face à cette situation, des alternatives locales gagnent en popularité, offrant fraîcheur et originalité.

Sur les étals, les roses importées règnent en maîtres, mais des fleuristes comme 'Girls and Roses' au marché aux fleurs de la Madeleine à Paris, choisissent de mettre en avant les fleurs de nos régions. Renoncules aux couleurs vives ou anémones du Var, ces fleurs locales séduisent de plus en plus de clients en quête d'authenticité et de qualité.

Les avantages des fleurs françaises ne se limitent pas à leur beauté. Elles sont souvent coupées la veille pour être vendues le lendemain, garantissant une fraîcheur inégalable. De plus, choisir des fleurs locales, c'est soutenir une agriculture plus respectueuse de l'environnement et contribuer à la diversité des variétés proposées.

Les consommateurs semblent sensibles à ces arguments. Depuis environ trois ans, une tendance se dessine vers une préférence pour les fleurs de saison et de production française. Cela permet également de redécouvrir des espèces oubliées, comme la rose de Provins, qui possède des pétales fins et fuchsia.

En cette période où les roses rouges sont particulièrement coûteuses et peu durables, il peut être judicieux de se tourner vers des alternatives locales qui sauront tout autant exprimer vos sentiments, tout en étant plus respectueuses de l'environnement et de l'économie locale.