Société

Rachida Dati défend Aya Nakamura et tacle Gérard Larcher « La levrette, il ne sait pas ce que c’est »

3 avril 2024 à 16h20

Rachida Dati défend Aya Nakamura face aux propos "racistes" de Gérard Larcher

Rachida Dati, connue pour son franc-parler, défend énergiquement Aya Nakamura et réplique aux commentaires de Gérard Larcher sur Skyrock.

Rachida Dati, la ministre de la Culture, n'est pas du genre à garder le silence quand il s'agit de défendre ses convictions ou de réagir face à des propos qu'elle juge inappropriés. Connue pour sa répartie, elle a récemment pris la défense de la chanteuse Aya Nakamura, cible de remarques controversées de la part de Gérard Larcher, le président du Sénat.

La polémique a débuté avec l'annonce que Aya Nakamura pourrait chanter lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Gérard Larcher avait alors émis des doutes sur la pertinence du choix de l'artiste, la qualifiant de 'loin de la représentation de notre pays'. Il avait également fait référence à une chanson de Nakamura, la qualifiant d' 'ode à la levrette', un commentaire qui a suscité de vives réactions.

Intervenant sur les ondes de Skyrock, Rachida Dati a répondu avec fermeté, rejetant les allusions de Larcher et soulignant son ignorance sur le sujet. Elle a insisté sur le respect dû à la chanteuse, tout en dénonçant un comportement qu'elle assimile à du racisme et à de la discrimination, non seulement envers Aya Nakamura mais aussi envers l'ensemble des personnes issues de la diversité en France.

La ministre de la Culture a rappelé l'importance de ne pas confondre les goûts musicaux personnels avec des attaques sur la personne d'un artiste, soulignant que de telles attitudes peuvent relever du délit. Elle a déjà, par le passé, pris position pour défendre Aya Nakamura et d'autres artistes, mettant en garde contre le racisme déguisé en critique artistique.

Rachida Dati se positionne donc clairement en faveur de la liberté d'expression artistique et de la représentation de la diversité culturelle de la France, en rappelant que les critiques doivent rester dans le domaine de l'artistique et non glisser vers des jugements personnels ou discriminatoires.