Taïwan : un séisme de magnitude 7,5 fait au moins 9 morts et plus de 800 blessés

Le mercredi 3 avril, un événement sismique majeur a ébranlé Taïwan, avec une magnitude enregistrée de 7,5 sur l'échelle de Richter. Ce séisme est considéré comme le plus intense que l'île ait subi depuis deux décennies et demie, rappelant des souvenirs douloureux du séisme de 1999 qui avait fait 2 400 victimes.

Les premiers bilans font état d'au moins neuf personnes décédées et plus de 800 blessées. Les images qui nous parviennent sont saisissantes : des bâtiments effondrés ou penchés de manière précaire, des rues jonchées de débris et des habitants en état de choc. Les témoignages recueillis illustrent la violence du séisme, à l'image de Kelvin Hwang, un résident de Taipei, qui raconte avoir été pris de panique et s'être réfugié dans le hall de son hôtel.

Heureusement, les normes de construction rigoureuses et la préparation aux catastrophes naturelles semblent avoir joué un rôle crucial dans la limitation des dégâts. Malgré l'ampleur du tremblement de terre, les destructions massives ont été évitées, notamment dans les zones urbaines où les bâtiments sont conçus pour résister à de telles secousses.

Le tremblement de terre a également provoqué des alertes au tsunami dans la région, y compris à Taïwan, dans certaines îles du Japon et aux Philippines. Ces alertes ont toutefois été levées quelques heures plus tard, après que la menace de vagues géantes a été écartée.

La réaction internationale ne s'est pas fait attendre, avec la Chine qui a exprimé sa vigilance et sa disposition à aider Taïwan, malgré les tensions politiques existantes entre les deux territoires. Par ailleurs, l'impact du séisme sur l'économie locale est palpable, avec notamment l'interruption temporaire des activités de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le géant mondial de la fabrication de puces électroniques.

Taïwan, située à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, est habituée aux secousses sismiques. Toutefois, ce dernier séisme rappelle la vulnérabilité de la région face aux caprices de la nature et souligne l'importance de la préparation et de la résilience des infrastructures et des populations.